Covid-19
Novembre, « propice à la chasse »
Mardi 3 novembre, le comité départemental de la chasse et de la faune sauvage était réuni. Le préfet Philippe Court donne son accord pour la mise en place des opérations de régulation des espèces. Sous conditions et jusqu’au 1er décembre.
Mardi 3 novembre, le comité départemental de la chasse et de la faune sauvage était réuni. Le préfet Philippe Court donne son accord pour la mise en place des opérations de régulation des espèces. Sous conditions et jusqu’au 1er décembre.
Crise sanitaire et confinement obligent, les déplacements pour toute activité non essentielle sont interdits. Quid alors de la chasse ? « Le préfet Philippe Court a rappelé que la chasse est interdite, mais les opérations de régulation des espèces qui créent des dégâts sont autorisées », nuance Clément Lebrun, élu Chambre d’agriculture, responsable du dossier. Jeudi 5 novembre, un arrêté préfectoral valide la décision. « Nous pouvons chasser les sangliers, les corvidés, les pigeons, les cervidés et les chevreuils. Le grand gibier peut être régulé en battue ou à l’approche des animaux. Les pigeons et corvidés, à poste fixe. » Au nom de la profession, il salue la décision : « le mois de novembre est propice à la chasse et donc à l’anticipation de l’accroissement des populations. Et il n’y a pas de report des animaux tués sur les mois suivants. C’est un soulagement ».
Autorisation et compte rendu
Les opérations de régulations sont cependant soumises à conditions : chaque opération doit faire l’objet d’une déclaration dématérialisée présentée par l’organisateur à l’administration vingt-quatre heures avant. Les participants doivent être munis de l’attestation délivrée par l’administration ainsi que d’une autorisation de déplacement en cochant la case : participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative. « Un compte rendu de toute action de régulation doit être obligatoirement remis à la DDTM sous huit jours. Pour les sangliers et les chevreuils, le numéro de bracelet de l’animal doit figurer », insiste Clément Lebrun qui souligne « la complexité du système administratif ». Les repas de chasse et autres moments conviviaux sont interdits. « J’en appelle à la solidarité des chasseurs avec les agriculteurs », conclut Clément Lebrun.
Pour demander l’autorisation : rendez-vous sur le portail www.demarches-simplifiees.fr
Arrêté préfectoral consultable sur www.fdc14.com