Concours Charolais
Pas de foire de Caen pour les concourants
Crise Covid oblige, le concours interdépartemental Charolais est remplacé cette année par un concours départemental. Il aura lieu à Varaville. Delphine Maguet, éleveuse à Cristot, y participe.
Crise Covid oblige, le concours interdépartemental Charolais est remplacé cette année par un concours départemental. Il aura lieu à Varaville. Delphine Maguet, éleveuse à Cristot, y participe.
Le concours interdépartemental de la race Charolaise qui devait avoir lieu durant la foire de Caen, en septembre 2020, a été remplacé par un concours départemental. Il se tiendra samedi 19 septembre au Gaec des Brouins, chez Franck et Stéphane Labarrière, à Varaville (14). « Nous avons pris la décision de faire le concours à Varaville, car nous n’étions pas sûrs qu’il puisse avoir lieu à Caen en raison des problèmes sanitaires dus au Covid-19. »
Le portrait d’une participante
Delphine Maguet, éleveuse en Gaec à Cristot (14), participera au concours départemental avec six ou huit animaux.
Les trois associés du Gaec Maguet-James exploitent 380 ha et élèvent 130 mères de race Charolaise. La ferme vend des génisses, des vaches de boucherie et des taurillons et les meilleurs mâles en reproducteurs (au centre d’insémination ou auprès d’éleveurs). L’objectif de sélection est d’obtenir des animaux capables de vêler seuls et disposant de bonnes qualités maternelles ce qui permet de faire vêler 50% des génisses à deux ans. Côté croissance, « au moins 1 200 g de GMQ pour les femelles sous les mères sans complémentation, c’est bien », nous dit Delphine Maguet.
Passion Charolais
La race est doublement une affaire de famille : Delphine et Franck Maguet étaient déjà adhérents au syndicat Charolais chez leurs parents avant de se rencontrer. Aujourd’hui, leurs enfants les aident à la ferme et apprécient de participer aux concours : « ce qui est sympa au concours de Caen, c’est que nos enfants passent un aussi bon moment que nous ». Elle ajoute : « le but de ces concours pour nous, c’est de rencontrer d’autres éleveurs qui ont les mêmes objectifs et qui partagent la même passion. On voit également ce que l’on peut améliorer sur nos animaux ». Elle se réjouit du bon niveau atteint par les concourants calvadosiens : « on arrive à faire des prix dans des concours nationaux ou d’autres régions ».
Le système s’adapte
« Avec la sécheresse, ce n’est pas facile de choisir les animaux », confie Dephine Maguet. Depuis mi-juillet, les éleveurs sont obligés de les affourager, compte tenu du manque d’herbe. La répétition des années de sécheresse a conduit les exploitants à réaliser des stocks plus conséquents qu’auparavant. « Nous projetons de continuer à travailler sur notre système de culture, il faudra l’adapter au climat ».
• 7h - 10h : arrivée des animaux
• 12h : repas des éleveurs
• 14h30-18h30 : concours départemental, jugement des sélections, remise des prix
• A partir de 19h : départ des animaux.