Patrice Gauquelin : «le défi ensileuses nous donne des arguments dans les cours de ferme »
Entretien avec le président EDT Normandie.
>> EDT Normandie était partenaire du Défi ensileuses. Quel était votre rôle ?
Nous avons apporté un soutien technique à Elvup. Nous avons essayé d’encadrer les débits de chantier. Peu importe la couleur de la machine. Le Défi ensileuses réunit les constructeurs et les éleveurs. Nous sommes le lien technique entre les deux.
>> Qu’est-ce qu’une journée comme celle-ci vous apporte ?
Nous abordons la technique et ça, ça nous intéresse : on nous parle beaucoup du coût à l’hectare et trop peu de ce que nous pouvons apporter à la suite d’échanges techniques comme ceux proposés par Elvup. Le Défi ensileuses permet de discuter avec les constructeurs et les techniciens d’Elvup sur ce que l’on doit faire et ce que l’on peut réaliser. Sans oublier que le maïs est une plante et qu’elle répond différemment d’une année à l’autre. Cela tire tout le monde vers le haut. Un échange en préambule avec Elvup, sur l’importance des réglages des machines, nous permet d’argumenter dans les cours de ferme. Le Défi ensileuses nous donne des billes pour tenir un discours sensé, avec un intérêt économique gagnant-gagnant.
>> Quel est-il ?
Tous les éleveurs ne sont pas suivis par les techniciens Elvup. Beaucoup demandent des conseils et de l’information. Cette année, le maïs est très sec. Nous préconisons une coupe plus fine et un stockage tassé dans les silos. Chez EDT Normandie, le maître mot est que les entrepreneurs soient vus comme un investissement, et non comme une charge, aux yeux de leurs clients agriculteurs. Et cela passe par des journées comme celle-ci. Merci Elvup pour cette prise de conscience des éleveurs et des opérateurs sur les bienfaits des réglages des machines.