Conseil régional de Normandie
Plus de 45 000 masques pour la Ferme Normandie
Hervé Morin, président de la Région Normandie, a procédé vendredi dernier à une nouvelle livraison de masques à la Chambre régionale d’agriculture de Normandie, en présence de Sébastien Windsor (président des Chambres d’agriculture de Normandie), Jean-Yves Heurtin (président de la Chambre d’agriculture du Calvados) et Arnold Puech d’Alissac (président de la FRSEA Normandie).
Hervé Morin, président de la Région Normandie, a procédé vendredi dernier à une nouvelle livraison de masques à la Chambre régionale d’agriculture de Normandie, en présence de Sébastien Windsor (président des Chambres d’agriculture de Normandie), Jean-Yves Heurtin (président de la Chambre d’agriculture du Calvados) et Arnold Puech d’Alissac (président de la FRSEA Normandie).
Ces 38 000 masques jetables et 7 700 masques en tissu sont fournis à la Chambre régionale d’agriculture de Normandie pour équiper les agriculteurs normands et les collaborateurs des Chambres d’agriculture de Normandie. Entretien avec Hervé Morin.
>> Pourquoi cette implication du Conseil régional de Normandie dans la mise à disposition
à l’économie régionale de masques ?
La France vit une crise gigantesque avec une dépression économique considérable qui est en train de déferler. L’idée est donc, dans tous les secteurs où l’on peut agir et plus particulièrement l’agriculture dont la vocation est de nourrir nos concitoyens, de contribuer au maintien ou au retour à l’activité économique. En agriculture, je pense particulièrement à ceux qui ont des collaborateurs ou des salariés, ceux qui ont fait le choix des circuits courts et de la vente directe et qui sont donc au contact du grand public.
Voilà l’objet de l’achat de ces millions de masques à destination de l’économie régionale dont l’agriculture occupe une place d’importance.
>> In fine, cette crise n’est-elle pas l’occasion de revenir aux fondamentaux ? De démondialiser un peu pour régionaliser plus ?
On nous annonce un grand plan de relance d’après confinement. Dans cette perspective, j’ai chargé Bernard Leroy d’une mission d’analyse et de radiographie très précise de ce qui pourrait être refabriqué, reconditionné ou reproduit en France au-delà de la matière première. Voir avec chaque filière, que ce soit la pharmacie, l’agroalimentaire, l’énergie, l’automobile, l’aéronautique (...) ce que nous pourrions rapatrier sur le territoire et bien sûr, nous concernant, la Normandie.
>> On a le sentiment d’une certaine cacophonie autour du déconfinement. Vous le partagez ?
Certaines décisions sont annoncées avant qu’elles n’aient été parfaitement construites et réfléchies. Le meilleur exemple, c’est le retour à l’école le 11 mai avec derrière une situation très chaotique quand on commence à débroussailler le sujet.