Presse à pellets KRONE Premos 5000 dans le Calvados
La KRONE Premos 5000 a tourné une quinzaine de jours chez Arnaud Besnier, gérant de l'ETA AGB dans le Calvados. Dans l’ETA d’Arnaud Besnier dans le Calvados, la presse à pellets Premos 5000 de Krone tourne depuis quinze jours. C’est la première fois qu’un entrepreneur français la teste. Si quelques réglages semblent encore nécessaires, elle sera prête pour la commercialisation en France en 2020.
La KRONE Premos 5000 a tourné une quinzaine de jours chez Arnaud Besnier, gérant de l'ETA AGB dans le Calvados. Dans l’ETA d’Arnaud Besnier dans le Calvados, la presse à pellets Premos 5000 de Krone tourne depuis quinze jours. C’est la première fois qu’un entrepreneur français la teste. Si quelques réglages semblent encore nécessaires, elle sera prête pour la commercialisation en France en 2020.
Le fonctionnement
Julien Claudon, responsable produit et promotion des ventes Krone France : « C’est une machine à pellets capable de fabriquer des bouchons de paille, de foin ou de luzerne, directement au champ, avec un pick up et un tapis de transfert qui alimentent deux matrices. En exerçant une forte pression à 2 000 bars, elles permettent de créer des pellets de 16 mm. »
James Charron, directeur commercial Krone France : « Principalement dans un premier temps, on est sur de la paille, du foin et de la luzerne, des produits que l’on parvient à compresser jusqu’à 600-700 kg/m3. Cela permet de gagner de la place en stockage et en transport. »
Ce qu’il lui faut
Julien Claudon : « Pour mettre en place le chantier, il faut un tracteur de forte puissance, des andains ou de la matière bien sèche, en-dessous de 16% d’humidité. On peut ajouter de l’eau si elle est trop sèche pour obtenir des pellets de bonne qualité, réglés en longueur en fonction de la position du racleur à l’intérieur des matières. En débit de chantier, on arrive à du 5 t/h, l’équivalent de ce que peut faire une filière en statique. »
Agricole et industrielle
James Charron : « La Premos se différencie des autres machines agricoles puisqu’on la considère plutôt comme une machine semi-industrielle. Elle tournera dix mois par an et sera en maintenance les deux mois restants. Aujourd’hui, avec une unité stationnaire, on est sur un investissement de 500 000€. Après calculs avec certains utilisateurs lors de l’Experience tour, on évalue le prix de commercialisation autour de 180€/tonne, ce qui est très bien placé par rapport au marché actuel. »
Ludovic Pelletier , directeur général Krone France : « Chez Krone, on pense qu’il y a un potentiel, parce que le pellet peut être utilisé pour l’alimentation animale, la litière des animaux, mais aussi comme énergie. C’est quelque chose qui est amené à se développer. C’est pourquoi nous avons décidé d’investir dans cette technologie. »
James Charron : « C’est la seule machine qui peut créer un produit fini. A partir d’un andain de paille, on arrive à un pellet commercialisable directement au kilo. »
Marché français
James Charron : « Krone France va volontairement limiter le nombre d’unités : une machine en 2020 puis une seconde l’année suivante. Nous voulons créer un partenariat fort avec les investisseurs et suivre le développement de cette machine de près, pour garantir la réussite de la Premos sur le marché français. »
Le point de vue de l’ETA
Arnaud Besnier, gérant de l’ETA AGB, testeur de la Premos 5000 : « On est content de ressortir un produit fini au bout du champ, utilisable et commercialisable. C’est une machine qui demande à être conduite avec précaution et d’adapter ses réglages en fonction de la matière. Il y a beaucoup de réglages. Un petit peu de travail de développement semble nécessaire, mais le produit est très bien avancé. Je n’ai eu que des retours positifs de mes clients : un élevage bovin pour le foin m’a fait un très bon retour. J’attends celui de l’éleveur équin. Pour la luzerne, très bon retour également de l’éleveur ; aujourd’hui, l’atelier paille d’orge est destiné au paillage d’un poulailler, nous aurons un retour plus tard. L’ETA AGB sera le premier client à se lancer dans cet investissement car nous cherchons à nous diversifier. Nous, céréaliers, nous avons besoin de mieux commercialiser notre paille et nos fourrages. »