Biodiversité
Quand les haies façonnent nos campagnes normandes
Elles protègent les troupeaux et les cultures des aléas climatiques et favorisent la biodiversité : les haies bocagères sont un atout pour les exploitations, mais pas que. Des bienfaits explicités mercredi 7 septembre 2022 chez Jean-Luc Hardy, éleveur laitier à Lolif (50).
Elles protègent les troupeaux et les cultures des aléas climatiques et favorisent la biodiversité : les haies bocagères sont un atout pour les exploitations, mais pas que. Des bienfaits explicités mercredi 7 septembre 2022 chez Jean-Luc Hardy, éleveur laitier à Lolif (50).
A entendre Jean-Luc Hardy vanter les mérites de la haie, on aurait presque envie d’aller en planter une de suite. L’éleveur laitier, installé à Lolif depuis 1983, n’a plus aucun doute concernant les bienfaits des haies bocagères. « Les haies et moi, c’est une vieille histoire. J’ai planté ma première il y a 32 ans, en 1990, la seconde en 2002 et la plus récente, il y a quatre ans », a-t-il conté mercredi 7 septembre 2022 lors d’une rencontre organisée par la Chambre d’agriculture, la Fédération des associations de boisement de la Manche (FABM) et le CRDA Manche.
Cette aventure sur le long cours, il l’a illustrée sur le terrain en présentant aux participants les effets bénéfiques de la haie sur ses bêtes, ses cultures et sols, mais aussi sur le bocage manchois. « La haie, c’est un état d’esprit », s’enthousiasme l’hôte.