En direct de la Chambre d'Agriculture de la Manche
Remise en culture des jachères : ajuster les assolements
En direct de la Chambre d'Agriculture de la Manche
Pour la récolte 2008, l'obliga-tion de mise en jachère des terres est levée. Pour le département de la Manche, 2 300 exploitations qui gelaient 4 ha en moyenne, peuvent modifier leur assolement.

.
©
DR
Dans le contexte de prix élevé des céréales, d'augmen-tation des références laitières et de nécessité de reconstituer les stocks de fourrage, beaucoup d'éléments incitent à remettre en culture ces surfaces.
Tenir compte du potentiel des parcelles
Certaines parcelles en jachère sont difficilement cultivables. La présence de cailloux ou de zones hydromorphes limite le potentiel des cultures. De plus le travail du sol peut être difficile et coûteux. Dans ce cas il sera souvent préférable de conserver ces surfaces en prairie. Elles pourront aussi être maintenues en jachère.
Dans les parcelles facilement cultivables, le choix de la culture à mettre en place dépendra du potentiel agronomique, des besoins en fourrage, de l'organi-sation du travail et du résultat économique. Il faudra privilégier la reconstitution des stocks et assurer la production de la référence laitière.
Des marges brutes élevées
Le résultat économique va dépendre du niveau de rendement espéré, mais également du prix de vente de la culture.
Dans les tableaux suivants sont présentés des marges brutes pour le blé d'hiver et le maïs grain. Deux niveaux de rendement sont retenus (potentiel faible ou élevé) avec deux prix de vente possibles.
Les niveaux de charges
retenus correspondent à une conduite raisonnée des cultures. Ces charges sont ajustables au contexte agronomique et climatique de l'année.
Samuel HARDY
Chambre d'Agriculture de la Manche
Tenir compte du potentiel des parcelles
Certaines parcelles en jachère sont difficilement cultivables. La présence de cailloux ou de zones hydromorphes limite le potentiel des cultures. De plus le travail du sol peut être difficile et coûteux. Dans ce cas il sera souvent préférable de conserver ces surfaces en prairie. Elles pourront aussi être maintenues en jachère.
Dans les parcelles facilement cultivables, le choix de la culture à mettre en place dépendra du potentiel agronomique, des besoins en fourrage, de l'organi-sation du travail et du résultat économique. Il faudra privilégier la reconstitution des stocks et assurer la production de la référence laitière.
Des marges brutes élevées
Le résultat économique va dépendre du niveau de rendement espéré, mais également du prix de vente de la culture.
Dans les tableaux suivants sont présentés des marges brutes pour le blé d'hiver et le maïs grain. Deux niveaux de rendement sont retenus (potentiel faible ou élevé) avec deux prix de vente possibles.
Les niveaux de charges
retenus correspondent à une conduite raisonnée des cultures. Ces charges sont ajustables au contexte agronomique et climatique de l'année.
Samuel HARDY
Chambre d'Agriculture de la Manche