Syndicat des éleveurs de bovins Charolais
Rendez-vous le 7 novembre en Alençon
Malgré la crise sanitaire, le syndicat des éleveurs de bovins Charolais de l’Orne maintient son concours annuel. En dehors la manifestation « Ferme en Fête » annulée mais toujours au parc des expositions en Alençon et sur une seule journée : le samedi 7 novembre.
Malgré la crise sanitaire, le syndicat des éleveurs de bovins Charolais de l’Orne maintient son concours annuel. En dehors la manifestation « Ferme en Fête » annulée mais toujours au parc des expositions en Alençon et sur une seule journée : le samedi 7 novembre.
Les aficionados de la race Charolaise ont été sondés et ils ont été unanimes. « Oui » à un concours départemental même si l’édition 2020 obéira à des règles sanitaires strictes. Le risque sanitaire est donc sous contrôle tout comme le risque financier « maîtrisé » malgré la Covid-19.
90 animaux préinscrits
Et la Charolaise ne sera pas seule en lice. Le concours « viande » se déroulera en parallèle ainsi qu’un Rouge des Prés avec les voisins de la Sarthe. « 90 animaux Charolais pour une trentaine d’éleveurs étaient préinscrits à la mi-septembre», a indiqué Hugues Bonhomme, président du syndicat des éleveurs de bovins Charolais qui a tenu, vendredi 18 septembre dernier, son assemblée générale annuelle en Alençon initialement prévue le 19 mars à Gacé. Pour les retardataires, les inscriptions sont encore ouvertes jusqu’à demain 2 octobre. Ainsi, avec La Roche-sur-Yon (85), Alençon sera l’un des deux concours reconnus en 2020. Raison supplémentaire pour les sponsors d’apporter une contribution à la hauteur de l’évènement. Cette édition aura donc une saveur particulière puisque « en mode fermé, sur invitation et avec une jauge à 5 000 personnes en l’état actuel des mesures de prévention », a précisé Hugues Bonhomme. Ce rendez-vous, qui se veut convivial et très professionnel, permettra aux amoureux de la race de prendre un peu de bon temps dans un contexte « où les cours de la viande avec des prix proches de ceux d’il y a 30 ans n’encouragent pas l’élevage, déplore le président. Par ailleurs, les écologistes et les anti-viandes remettent de plus en plus en cause notre travail et notre présence sur le territoire. Nous ne pouvons que regretter que ces personnes soient de plus en plus écoutées, cela pose question ! » Autre préoccupation exprimée par le syndicat : « des dossiers très sensibles vont mobiliser le bureau du Herd Book. Un exemple : la volonté de Gènes Diffusion de créer un second livre généalogique. Nous ne pouvons que regretter que les éleveurs soient les premières victimes de cette décision issue d'une mésentente ».