Calvados
Réunions lait : dans le vif du sujet
Calvados
A la fin du mois, la FDSEA organise des réunions d’informations
à destination de tous les producteurs de lait du département. Solenne Levron, juriste de la FNPL, en sera l’intervenante.
La contractualisation et les Organisations de Producteurs seront évoquées avec les questions juridiques qui tournent autour de ces sujets. Explications avec Philippe Marie, producteur à Vaux-sur-Aure et président de la commission lait de la FDSEA 14.
Philippe Marie, président de la section lait de la FDSEA.
©
VM
Les groupements semblent se structurer peu à peu… Concrètement quelle est l’utilité de vos réunions ?
Le Bocage reste à structurer. Il n’y a pas de groupement.
De nombreux producteurs Lactalis ne sont pas du tout structurés. Nos réunions s’adressent notamment à eux et aux producteurs du pays d’Auge qui ne sont pas liés à l’AOC. C’est aussi l’occasion de relancer la mécanique.
Au delà du département, des laiteries privées ont déjà signé avec leur groupement de producteurs, notamment Danone ou Senoble.
En revanche avec Lactalis, ça coïnce toujours. La réunion du 10 janvier n’a été qu’une reprise de dialogue. Une quinzaine de clauses est jugée abusive par la FNPL et Lactalis ne veut toujours pas reconnaître les groupements de producteurs pour signer les contrats.
La question des OP a été assez peu abordée sur le département. Où en est le monde agricole ?
Chez Danone, l’OP est structurée depuis assez longtemps. Les discussions sont très avancées au niveau du contrat. Chez Lactalis, trois groupements fonctionnent sur le Bessin. Ils sont partis pour se rapprocher et travailler avec Sébastien Amand, président du groupement du Bocage Normand.
Dans le Pays d’Auge, l’ancien groupement Nestlé vit toujours. Les groupements Lanquetot sur Orbec et Lepetit sur St-Maclou s’apparentaient davantage à des associations de défenses des producteurs AOC. C’est plus compliqué. Car ces syndicats souhaitent créer des OP autour des AOC. Tous les producteurs de lait hors appellation ne sont donc pas rattachés à un groupement.
La mécanique des OP est lancée depuis plusieurs mois. Pourquoi vos réunions sont-elles organisées si tardivement ?
Nous avions organisé des réunions en février et juin 2011. On sent
que les producteurs hésitent, se posent des questions. La juriste de la FNPL répondra donc à ces interrogations.
Quelle est la finalité ? Structurer de nouvelles OP dans le Pays d’Auge et le Bocage ?
Non, l’idée est surtout de rattacher les producteurs de lait aux organisations existantes. Car au final, les OP devront aussi se fédérer et avoir du poids face aux industriels.
Vers quelle organisation un producteur du Bocage doit-il s’orienter ? Et dans le Pays d’Auge ?
Nous donnerons la liste et les coordonnées des Organisations de producteurs au cours des réunions.
Avez-vous une idée du pourcentage d’agriculteurs adhérents d’une OP dans le Calvados ?
C’est très variable selon les zones. A la louche, 60 à 70 % des producteurs livrant aux privés sont rattachés à un groupement.
Il en reste 30 à 40 %. On sent les gens hésitants. Notre but est de les convaincre de se rapprocher d’une OP. Au sein d’une organisation
de producteurs, la force de négociation est plus importante.
Les réunions lait
- Bessin à la Salle des mariages de TREVIERES (Mairie
de Trévières) le jeudi 26 janvier à 14 h 00.
- Val d’Orne – Bocage à la Salle des fêtes d’ESSON (Le Bourg) le jeudi 26 janvier
à 20 h 30.
- Pays d’Auge à l’Espace Victor Hugo (Place Boudin-Desvergées) à Lisieux le vendredi 27 janvier à 10 h 00 précise.
Ces trois réunions se dérouleront avec la participation
de SOLENNE LEVRON, chargée des affaires juridiques
de la FNPL (Fédération Nationale des Producteurs de Lait).
Le Bocage reste à structurer. Il n’y a pas de groupement.
De nombreux producteurs Lactalis ne sont pas du tout structurés. Nos réunions s’adressent notamment à eux et aux producteurs du pays d’Auge qui ne sont pas liés à l’AOC. C’est aussi l’occasion de relancer la mécanique.
Au delà du département, des laiteries privées ont déjà signé avec leur groupement de producteurs, notamment Danone ou Senoble.
En revanche avec Lactalis, ça coïnce toujours. La réunion du 10 janvier n’a été qu’une reprise de dialogue. Une quinzaine de clauses est jugée abusive par la FNPL et Lactalis ne veut toujours pas reconnaître les groupements de producteurs pour signer les contrats.
La question des OP a été assez peu abordée sur le département. Où en est le monde agricole ?
Chez Danone, l’OP est structurée depuis assez longtemps. Les discussions sont très avancées au niveau du contrat. Chez Lactalis, trois groupements fonctionnent sur le Bessin. Ils sont partis pour se rapprocher et travailler avec Sébastien Amand, président du groupement du Bocage Normand.
Dans le Pays d’Auge, l’ancien groupement Nestlé vit toujours. Les groupements Lanquetot sur Orbec et Lepetit sur St-Maclou s’apparentaient davantage à des associations de défenses des producteurs AOC. C’est plus compliqué. Car ces syndicats souhaitent créer des OP autour des AOC. Tous les producteurs de lait hors appellation ne sont donc pas rattachés à un groupement.
La mécanique des OP est lancée depuis plusieurs mois. Pourquoi vos réunions sont-elles organisées si tardivement ?
Nous avions organisé des réunions en février et juin 2011. On sent
que les producteurs hésitent, se posent des questions. La juriste de la FNPL répondra donc à ces interrogations.
Quelle est la finalité ? Structurer de nouvelles OP dans le Pays d’Auge et le Bocage ?
Non, l’idée est surtout de rattacher les producteurs de lait aux organisations existantes. Car au final, les OP devront aussi se fédérer et avoir du poids face aux industriels.
Vers quelle organisation un producteur du Bocage doit-il s’orienter ? Et dans le Pays d’Auge ?
Nous donnerons la liste et les coordonnées des Organisations de producteurs au cours des réunions.
Avez-vous une idée du pourcentage d’agriculteurs adhérents d’une OP dans le Calvados ?
C’est très variable selon les zones. A la louche, 60 à 70 % des producteurs livrant aux privés sont rattachés à un groupement.
Il en reste 30 à 40 %. On sent les gens hésitants. Notre but est de les convaincre de se rapprocher d’une OP. Au sein d’une organisation
de producteurs, la force de négociation est plus importante.
Les réunions lait
- Bessin à la Salle des mariages de TREVIERES (Mairie
de Trévières) le jeudi 26 janvier à 14 h 00.
- Val d’Orne – Bocage à la Salle des fêtes d’ESSON (Le Bourg) le jeudi 26 janvier
à 20 h 30.
- Pays d’Auge à l’Espace Victor Hugo (Place Boudin-Desvergées) à Lisieux le vendredi 27 janvier à 10 h 00 précise.
Ces trois réunions se dérouleront avec la participation
de SOLENNE LEVRON, chargée des affaires juridiques
de la FNPL (Fédération Nationale des Producteurs de Lait).