Culture
Sclérotinia du colza : c’est au stade G1 qu’il faut intervenir
Culture
Il n’existe aucune solution curative contre le sclérotinia et la prise de décision doit anticiper la présence de l’inoculum.

Le climat durant toute la floraison favorisera ou non l’expression de la maladie
©
L. Jung

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DR
Il n’existe aucune solution curative contre le sclérotinia et la prise de décision doit anticiper la présence de l’inoculum au travers :
- le nombre de cultures sensibles dans la rotation ;
- les attaques les années antérieures sur la parcelle ;
- les conditions climatiques humides au mois de mars favorable à la germination des sclérotes.
Ensuite, le climat durant toute la floraison favorisera ou non l’expression de la maladie : humidité relative de plus de 90 % dans le couvert durant 3 jours pendant la floraison et une température moyenne journalière supérieure à 10° C. (Le CETIOM valide actuellement le “Kit pétales” qui pourra devenir un précieux indicateur de pétales contaminés).Stade G1 = stade optimal de traitement (à ne pas confondre avec l’apparition des premières fleurs !)
Plusieurs caractéristiques permettent de déterminer le stade G1 :
- le champ de colza est jaune et les hampes secondaires commencent à fleurir ;
- chute des premiers pétales ;
- les 10 premières siliques sont formées sur les hampes principales (longueur < 2 cm) ou 10 premières siliques visibles sur les hampes principales (schéma).
Attention, la date du stade optimal peut varier d'une parcelle à l'autre sur une même exploitation, notamment si plusieurs variétés sont cultivées sur le même îlot compte tenu des différences de précocité à floraison.
Quelle stratégie adopter ?
Bretagne et Basse-Normandie
Le risque sclérotinia peut être jugé moyen à élevé et le niveau de risque historique sclérotinia ne permet pas l'impasse de traitement.
- Si risque sclérotinia élevé à F1 : traitement à G1 avec programme polyvalent ou axé sclérotinia.
- Si risque sclérotinia faible à F1 : traitement à G1 avec programme type triazole ou polyvalent possible, efficace également sur maladies fin de cycle.
- le nombre de cultures sensibles dans la rotation ;
- les attaques les années antérieures sur la parcelle ;
- les conditions climatiques humides au mois de mars favorable à la germination des sclérotes.
Ensuite, le climat durant toute la floraison favorisera ou non l’expression de la maladie : humidité relative de plus de 90 % dans le couvert durant 3 jours pendant la floraison et une température moyenne journalière supérieure à 10° C. (Le CETIOM valide actuellement le “Kit pétales” qui pourra devenir un précieux indicateur de pétales contaminés).Stade G1 = stade optimal de traitement (à ne pas confondre avec l’apparition des premières fleurs !)
Plusieurs caractéristiques permettent de déterminer le stade G1 :
- le champ de colza est jaune et les hampes secondaires commencent à fleurir ;
- chute des premiers pétales ;
- les 10 premières siliques sont formées sur les hampes principales (longueur < 2 cm) ou 10 premières siliques visibles sur les hampes principales (schéma).
Attention, la date du stade optimal peut varier d'une parcelle à l'autre sur une même exploitation, notamment si plusieurs variétés sont cultivées sur le même îlot compte tenu des différences de précocité à floraison.
Quelle stratégie adopter ?
Bretagne et Basse-Normandie
Le risque sclérotinia peut être jugé moyen à élevé et le niveau de risque historique sclérotinia ne permet pas l'impasse de traitement.
- Si risque sclérotinia élevé à F1 : traitement à G1 avec programme polyvalent ou axé sclérotinia.
- Si risque sclérotinia faible à F1 : traitement à G1 avec programme type triazole ou polyvalent possible, efficace également sur maladies fin de cycle.