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VIDEO. A St-Manvieu-Norrey (14) : les premiers coups de pioche du futur site de teillage
Les travaux de la nouvelle unité de teillage de la coop lin de Villons-les-Buissons, à St-Manvieu-Norrey, ont démarré le 1er septembre 2021. Première visite de chantier avec Marc Vandecandelaere, son président, et Patrick Dacal, président de l’entreprise COC (Concevoir Organiser Construire), basée à Bretteville-sur-Odon, son maître d’œuvre.
Les travaux de la nouvelle unité de teillage de la coop lin de Villons-les-Buissons, à St-Manvieu-Norrey, ont démarré le 1er septembre 2021. Première visite de chantier avec Marc Vandecandelaere, son président, et Patrick Dacal, président de l’entreprise COC (Concevoir Organiser Construire), basée à Bretteville-sur-Odon, son maître d’œuvre.
>> Quelles ont été les grandes étapes de ce projet ?
Marc Vandecandelaere. La réflexion a démarré il y a un peu plus de deux ans. On a d’abord consulté nos adhérents puis étudié la faisabilité financière. On a rencontré nos banques et le maitre d’œuvre. Le permis de construire a ensuite été déposé pour un premier coup de pioche le 1er septembre dernier.
>> Quel est le calendrier désormais ?
MV. Nous en sommes au terrassement. Viendront ensuite, la maçonnerie, la charpente, les hangars, l’installation des machines co-produits et sous-produits, l’aspiration, les tapis et l’enrouleuse... On espère tourner dans un an.
>> En quoi consiste le rôle d’un maitre d’œuvre ?
Patrick Dacal. Il va de la conception du projet avec le client jusqu’à la mise en route des machines en passant par l’obtention du permis de construire et la bonne exécution des travaux.
>> Vous êtes un spécialiste des usines de teillage ?
PD. Sur la région, j’en suis à deux puisque je suis aussi en charge du déménagement de l’usine de teillage de la coopérative de Cagny
vers La Jalousie, sur l’ancien site Agrial. Il y a 6 ans j’avais déjà réalisé le déplacement de l’usine de Villons-les-Buissons avec la coopérative, et la rénovation de celle de Cagny il y a deux ans.
>> Un projet comme celui-là peut réserver des surprises ?
PD. Il n’y en a pas s’il a été bien conçu. Jusque là, tout s’est fait en un temps record puisque le premier coup de crayon a été donné le 2 janvier avec le dossier ICPE. Il y a 6 000 m2 de bâtiments à construire et, compte tenu de la complexité du chantier, il n’y a pas de temps à perdre. Le premier coup de pelle a été donné le 1er septembre et il faut que le process rentre à l’intérieur en mars.
>> On parle de difficultés d’approvisionnement en divers matériaux liées à la crise sanitaire. Vous êtes inquiet ?
PD. Pas plus que cela. Le terrassement n’est pas concerné. Pour le gros œuvre, du béton il y en a. Sur la charpente en lamellé collé, c’est peut-être un peu plus compliqué mais nous travaillons avec l’entreprise James (Manche) qui dispose de son propre stock.
>> Etes-vous météo dépendant comme l’agriculture ?
PD. On courre en ce moment contre la montre car le terrain, c’est de l’argile. Nous devons donc procéder, la semaine prochaine, au traitement de sol pour le renforcer. Il ne nous faut pas d’eau et, pour l’instant, la météo est avec nous. Après, on sera plus tranquille.
>> Les entreprises de proximité sont sollicitées ?
PD. Nous ne travaillons qu’avec du local. L’entreprise James déjà citée. Pour la VRD, c’est SBTP Sébastien Bihel (Bretteville-sur-Laize) qui s’est regroupée avec l’entreprise Martragny pour faire tout ce qui est réseau. Le gros œuvre, c’est Rougier. Couverture et bardage, entreprise Seb Foucault de Villers-Bocage...