Machinisme
Striptill : le labour par bande s’annonce
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La bande annonce est désormais connue. La fédération des CUMA de Basse-Normandie, en partenariat avec la Chambre régionale d’agriculture, lance un essai striptill. La technique, proche du semis direct, prend le pas sur le labour. Le résultat est attendu à l’ensilage.
Vincent Lemunier accueille le test sur les terres caillouteuses de son exploitation.
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VM
Vincent Lemunier, agriculteur aux Isles-Bardel (14) et la Cuma du Boulaire accueillent une plate forme d’essai. Une seconde est implantée dans la Manche. Objectif : créer des références techniques locales. Le striptill reste une technique méconnue. Traduction littérale : “labourer par bande”. La méthode est testée sur une rotation maïs-blé, avec une partie en couvert végétal. “Quatre itinéraires techniques sont comparés : labour conventionnel, striptill, et des semis simplifiés avec ou sans passage de fissurateur”, détaille Florian Fremont, animateur agroéquipement de la Fédération régionale des CUMA.
Labourer en bande
Vincent Lemunier et sa CUMA n’ont pas hésité à accueillir le test. “Je pense que c’est mieux de l’avoir chez soi. Surtout que tout le monde a sa manière de préparer ses terres. Les comparaisons ne se révèlent pas toujours évidentes. Les tests dans les très bonnes terres ne me parlent pas. Ici, j’ai des cailloux et beaucoup d’usure de mon matériel”, note l’agriculteur. Certains de ses confrères se retrouvent sans doute davantage dans l’essai manchois. Là-bas, la parcelle a été sélectionnée pour ses terres profondes.
Les premières tendances seront données fin août. Des portes-ouvertes sont programmées à cette période. Vincent Lemunier attendra l’ensilage pour porter un premier jugement. “Si les rendements sont équivalents, des questions se poseront forcément. Car si dans le même temps on économise un passage de herse, la technique devrait s’avérer rentable”. Côté puissance, 25 à 30 chevaux par rang s’avèrent nécessaires. L’outil de démonstration était ainsi tracté par un 90 cv.
Le matériel présenté vendredi dernier est commercialisé par Slyagri, basé dans le Lot et Garonne. Après avoir testé la machine, Cyrille Geneste, agriculteur, est devenu importateur. Avec 260 hectares travaillés, c’est aujourd’hui le premier utilisateur français du Stripcat. L’entreprise se base sur son expérience pour commercialiser l’outil. Leur principal argument de vente : “Avec le striptill, on est capable de produire du maïs grain avec moins de 40 litres par hectare, tout compris”.
Labourer en bande
Vincent Lemunier et sa CUMA n’ont pas hésité à accueillir le test. “Je pense que c’est mieux de l’avoir chez soi. Surtout que tout le monde a sa manière de préparer ses terres. Les comparaisons ne se révèlent pas toujours évidentes. Les tests dans les très bonnes terres ne me parlent pas. Ici, j’ai des cailloux et beaucoup d’usure de mon matériel”, note l’agriculteur. Certains de ses confrères se retrouvent sans doute davantage dans l’essai manchois. Là-bas, la parcelle a été sélectionnée pour ses terres profondes.
Les premières tendances seront données fin août. Des portes-ouvertes sont programmées à cette période. Vincent Lemunier attendra l’ensilage pour porter un premier jugement. “Si les rendements sont équivalents, des questions se poseront forcément. Car si dans le même temps on économise un passage de herse, la technique devrait s’avérer rentable”. Côté puissance, 25 à 30 chevaux par rang s’avèrent nécessaires. L’outil de démonstration était ainsi tracté par un 90 cv.
Le matériel présenté vendredi dernier est commercialisé par Slyagri, basé dans le Lot et Garonne. Après avoir testé la machine, Cyrille Geneste, agriculteur, est devenu importateur. Avec 260 hectares travaillés, c’est aujourd’hui le premier utilisateur français du Stripcat. L’entreprise se base sur son expérience pour commercialiser l’outil. Leur principal argument de vente : “Avec le striptill, on est capable de produire du maïs grain avec moins de 40 litres par hectare, tout compris”.