Zoonose
Tuberculose bovine : deux cas découverts dans le secteur de Pont-d’Ouilly
La direction départementale de la protection des populations (DDPP) a annoncé, mercredi 18 mai 2022, la découverte d’un cas de tuberculose bovine, dans la zone historique. Il s’agit de la souche GB 35, dite Calvados. Dans l’Orne, un cas a aussi été recensé début avril, dans le même secteur.
La direction départementale de la protection des populations (DDPP) a annoncé, mercredi 18 mai 2022, la découverte d’un cas de tuberculose bovine, dans la zone historique. Il s’agit de la souche GB 35, dite Calvados. Dans l’Orne, un cas a aussi été recensé début avril, dans le même secteur.
Dans le Calvados, c’est le premier cas de la campagne 2021-2022. Un cheptel d’une centaine de bovins, essentiellement laitiers, a été déclaré positif à la tuberculose bovine, dans le secteur de Pont-d’Ouilly, a-t-on appris mercredi 18 mai 2022, de source officielle. L’élevage est mis sous arrêté préfectoral de déclaration d’infection (APDI). Les animaux vont être abattus. « La découverte a été confirmée en fin de semaine dernière (vers le 12 mai, NDLR), des lésions ont été trouvées sur la carcasse, confirme Vincent Rivasseau, chef du service protection sanitaire et environnement à la DDPP. L’éleveur se situe dans la zone historique. Le cheptel est voisin d’un foyer de la dernière campagne. » Etienne Gavart, directeur du GDS, précise qu’il ne s’agit pas de « de la même souche » et assure que l’éleveur « teste ses bovins de plus de 24 mois depuis neuf ans. On n’a jamais rien trouvé ». Vincent Rivasseau de conclure : « nous allons reprendre l’enquête épidémiologique et analyser la faune sauvage autour du foyer ».
Un cas de tuberculose dans l'Orne
Dans l’Orne, aussi dans le secteur de Pont-d’Ouilly, une exploitation de près de 400 bovins a été mise sous arrêté préfectoral de déclaration d’infection, à la suite de la découverte de plusieurs animaux positifs à la fois lors de la prophylaxie et lors de l’abattage. Il s’agit de la même souche GB-35. « Nous surveillons la faune sauvage », assure Yvan Burel, président du GDS Orne. Pour l’instant, aucun lien épidémiologique n’est établi entre les deux cas. Les enquêtes sont en cours.