Calvados
Un projet collectif de méthanisation sur la CDC du Pays de Falaise
Calvados
L’AEVPF (Association Energie Verte en Pays de Falaise) fédère 31 cotisants portant un projet d’unité de méthanisation qui devrait ouvrir les vannes à la fin 2013.Un projet ouvert aux 260 agriculteurs issus des 57 communes de la CDC.

Si le projet de Falaise vous intéresse, vous pouvez contacter
Jean-Yves Heurtin au 06 08 17 01 20
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TG
Jean-Yves Heurtin au 06 08 17 01 20
Le projet ne date pas d’hier. Il avait été lancé il y a un peu plus de 2 ans par Jean-Philippe Mesnil, agriculteur à Eraines et président de la commission agricole de la CDC du Pays de Falaise. Mais avec des tarifs de rachat de l’électricité par EDF qui n’avaient pas été réévalués, le modèle économique sentait le gaz. La donne a changé depuis.
Des tarifs réévalués grâce à la pression syndicale
La FNSEA a mis tout son poids dans la balance pour décrocher une réévaluation légitime des tarifs actée en octobre dernier.Parallèlement, la technique a évolué. Il est désormais possible d’injecter directement le gaz produit dans le réseau. Autant d’éléments qui ont redynamisé un projet porté aujourd’hui par l’AEVPF (Association Energie Verte en Pays de Falaise). “Tous les agriculteurs locaux peuvent s’associer à cette démarche. Peu importe la taille et la production, insiste son président Jean-Yves Heurtin.Paille de colza pour les céréaliers, fumier de bovins, porcins ou équins pour les éleveurs et peu importe la taille de l’atelier.Ce que nous demandons, c’est un engagement dans le temps (5 ans) pour un volume ajustable”.
L’heure est à l’étude technique en concert avec les collectivités locales. Les négociations avec un concepteur/apporteur de capitaux ont démarré. Mais pour les 9 administrateurs de l’AEVPF, plus les agriculteurs seront nombreux au tour de table, plus la profession maîtrisera la valeur ajoutée. “Dans ce type de projet à plus-value, il faut éviter que les gros groupes industriels prennent le manche”, plaide Jean-Yves Heurtin.
L’équivalent de la consommation énergétique estivale
Un terrain au sud de Falaise a été retenu. L’unité, d’une capacité de traitement de 10 500 à 11 000 tonnes, ne représente que 2 tours de camion par jour. L’investissement global est de l’ordre de 4 ME et génèrerait 3 emplois directs. En période estivale, l’énergie produite représenterait l’équivalent de la consommation d’une ville comme Falaise (habitants et entreprises comprises). En hiver : près de 30 %.
Une belle occasion de recréer du lien entre la ville et les champs.
Des tarifs réévalués grâce à la pression syndicale
La FNSEA a mis tout son poids dans la balance pour décrocher une réévaluation légitime des tarifs actée en octobre dernier.Parallèlement, la technique a évolué. Il est désormais possible d’injecter directement le gaz produit dans le réseau. Autant d’éléments qui ont redynamisé un projet porté aujourd’hui par l’AEVPF (Association Energie Verte en Pays de Falaise). “Tous les agriculteurs locaux peuvent s’associer à cette démarche. Peu importe la taille et la production, insiste son président Jean-Yves Heurtin.Paille de colza pour les céréaliers, fumier de bovins, porcins ou équins pour les éleveurs et peu importe la taille de l’atelier.Ce que nous demandons, c’est un engagement dans le temps (5 ans) pour un volume ajustable”.
L’heure est à l’étude technique en concert avec les collectivités locales. Les négociations avec un concepteur/apporteur de capitaux ont démarré. Mais pour les 9 administrateurs de l’AEVPF, plus les agriculteurs seront nombreux au tour de table, plus la profession maîtrisera la valeur ajoutée. “Dans ce type de projet à plus-value, il faut éviter que les gros groupes industriels prennent le manche”, plaide Jean-Yves Heurtin.
L’équivalent de la consommation énergétique estivale
Un terrain au sud de Falaise a été retenu. L’unité, d’une capacité de traitement de 10 500 à 11 000 tonnes, ne représente que 2 tours de camion par jour. L’investissement global est de l’ordre de 4 ME et génèrerait 3 emplois directs. En période estivale, l’énergie produite représenterait l’équivalent de la consommation d’une ville comme Falaise (habitants et entreprises comprises). En hiver : près de 30 %.
Une belle occasion de recréer du lien entre la ville et les champs.