Questions à Guillaume Catherine, directeur général du Pôle agroéquipement d’Agrial Une académie pour former en interne, en continu et pour demain
Une académie pour former en interne, en continu et pour demain
Dans un souci de technicité, de performance et de proximité, Elevance, SM3 CLAAS et V3 PRO mutualisent et lancent leur propre académie de formation en agroéquipement. Les travaux débuteront mi-février 2024 afin d’accueillir les premiers cours en septembre prochain à Villedieu-les-Poêles, dans la Manche.
Dans un souci de technicité, de performance et de proximité, Elevance, SM3 CLAAS et V3 PRO mutualisent et lancent leur propre académie de formation en agroéquipement. Les travaux débuteront mi-février 2024 afin d’accueillir les premiers cours en septembre prochain à Villedieu-les-Poêles, dans la Manche.
Le secteur de l’agroéquipement connaît de fortes mutations. Pourquoi avoir souhaité créer votre propre académie de formation ?
Aujourd’hui, le matériel offre de plus en plus de possibilités. Pour que l’agriculteur puisse en tirer pleinement profit, il faut investir du temps de formation, aussi bien pour lui que pour nos équipes. Le monde de l’agroéquipement évolue avec la digitalisation des outils, des demandes de plus en plus techniques et complexes. L’académie est un outil pour répondre à ces problématiques.
Quel a été le déclic pour activer la machine ?
Ce qui a déclenché le projet, c’est le besoin d’accélérer la montée en compétences de nos nouvelles recrues. […] La profession manque de main d’œuvre. Il faut donc former rapidement les nouveaux techniciens à nos marques. Avec l’académie, nous pourrons répondre à ce besoin.
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Où se situera l’académie et quelles seront ses caractéristiques ?
Nous avons un ancien atelier SM3 CLAAS qui sert de bâtiment de stockage à Villedieu-les-Poêles, dans la Manche. Il est déjà équipé en partie. Nous allons le moderniser en aménageant une salle de cours d’une capacité de quinze personnes.
En complément, nous allons installer un robot de traite GEA en poste fixe. Il faut donc ramener l’eau, l’électricité, etc. Les travaux débuteront mi-février pour une fin de chantier à la fin de l’été et le début des formations dans la foulée.
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Quels sont les enjeux concrets ?
D’une part, nous voulons accélérer le cycle de formation en interne des nouveaux techniciens et de nos trente apprentis. Nous avons aussi pour enjeu de proposer de la formation continue et du complément de formation en supplément du constructeur. Certains d’entre eux n’ont pas de centre de formation.
Notre troisième enjeu serait de proposer de la formation aux clients avec des conditions d’accueil optimales. Enfin, nous aimerions proposer la salle d’études aux différents acteurs des formations en lien avec l’agroéquipement (lycées agricoles et autres) pour faire profiter les étudiants et stagiaires.
Quelles sont les étapes avant de lancer l’académie ?
Nous sommes en train de travailler sur les programmes de formation et sur l’obtention de la certification Qualiopi [certification qualité des prestataires de formation délivrée par l’Etat, NDLR] avec l’objectif d’avoir une formation certifiée pour que les agriculteurs puissent profiter des fonds de formation Vivea. […]
Nous pourrons faire appel à des formateurs extérieurs (d’une marque, d’un organisme, etc.) ou à des formateurs interne.
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