Prairies
Une gestion simple et difficile à la fois
Les « prairies » sont stratégiques pour notre secteur car elles répondent à des enjeux majeurs pour le maintien et la performance de l’élevage français ainsi que la préservation de l’environnement. Mais alors, pourquoi constate-t-on une réduction des surfaces en herbe et de la part du pâturage dans la ration ?
Les « prairies » sont stratégiques pour notre secteur car elles répondent à des enjeux majeurs pour le maintien et la performance de l’élevage français ainsi que la préservation de l’environnement. Mais alors, pourquoi constate-t-on une réduction des surfaces en herbe et de la part du pâturage dans la ration ?
Et si la prairie faisait « peur » aux éleveurs ?
Technique et complexe, variable quantitativement et qualitativement, dépendante du climat, avec des troupeaux grandissants, la gestion de l’herbe n’est pas un long fleuve tranquille et ferait même parfois peur aux éleveurs !
De nombreuses enquêtes ont été réalisées sur ces dix dernières années sur la perception de l’herbe par les éleveurs. Leurs analyses convergent toutes vers les mêmes constats. Les points positifs de la prairie sont largement cités par les éleveurs : économie, environnement, valeur alimentaire, simplification travail, bien-être animal. Mais de nombreux freins existent qui semblent difficiles à lever.
Des inconvénients, mais…
L’inconvénient majeur, partagé par l’ensemble des éleveurs est la dépendance au climat : « on est fortement tributaire de la météo », « ça dépend du temps, aussi bien les excès de pluviométrie que les manques d’eau ».