Salon international de l'agriculture 2024
Une première au Salon pour Corentin Angot
Diplômé ingénieur agronome, Corentin Angot se plaît à travailler sur la ferme paternelle à Gouffern-en-Auge, dans l'Orne en Normandie, dotée d'un troupeau de Salers. Pour le moment salarié, il a pour but de reprendre l'exploitation, mais en attendant, il réalise "un rêve de gosse", celui de présenter ses animaux au Salon de l'agriculture.
Diplômé ingénieur agronome, Corentin Angot se plaît à travailler sur la ferme paternelle à Gouffern-en-Auge, dans l'Orne en Normandie, dotée d'un troupeau de Salers. Pour le moment salarié, il a pour but de reprendre l'exploitation, mais en attendant, il réalise "un rêve de gosse", celui de présenter ses animaux au Salon de l'agriculture.
Sur la ferme paternelle à Gouffern-en-Auge, dans l'Orne en Normandie, composée de 140 mères, Corentin Angot, 25 ans, travaille d'arrache-pied pour parfaire au mieux la génétique du troupeau. Et ça paye. Dans quelques jours, il sera sur le ring parisien avec Laika, 10 ans - "elle nous fait que des mâles et pèse plus d'une tonne" - et son veau Vasco. Elle a remporté le premier prix de sa section au concours régional à Vachement Caen, édition 2023.
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Passion et dynamisme
Salarié de l'exploitation, il sera d'ici peu le gérant - son père, double actif, lui laisse bientôt les rênes de l'exploitation - et compte bien poursuivre la gestion de la ferme à sa manière. La moitié du troupeau est conduite en croisement, l'autre moitié en race pure, "pour raison économique". Il privilégie, en génétique, les bonnes productrices de lait et des souches calmes. La grande partie de la reproduction se fait en monte naturelle. Seulement 8 % en insémination artificielle.
"Participer au Salon international de l'agriculture en tant qu'éleveur, présenter une bête au concours, c'est une première pour moi et c'est un rêve de gosse qui se réalise", se réjouit Corentin Angot.
"La Salers, race rustique, a de grandes qualités maternelles. J'ai grandi avec elle et je ne m'en séparerai pas, partage l'éleveur. Être au Salon, c'est beaucoup et nous ne sommes que cinq éleveurs. C'est serré ! Ce que j'espère surtout, c'est que tout se déroule au mieux, que l'ambiance sera bonne et que ma vache sera classée à la hauteur de ce qu'elle mérite", confie Corentin Angot, aussi administrateur Herd Book Salers.