Passion
Une vie verte et jaune
Passion
Malgré ses trois tracteurs, sa benne et son ensileuse : Alain Chevalier n’est pas agriculteur. Son matériel est stocké dans son garage. Une ferme céréalière y est également soigneusement conservée. Mais à l’échelle 1/32ème. Le tout est centré sur une marque, “sa marque”, John Deere. Portrait.
Sur son 2130, Alain Chevalier est fier de la direction hydrostatique. “Elle est extrêmement douce, même avec 500 kg de masse à l’avant. Le tracteur date de 1976, John Deere était en avance”.
©
VM
Dans ce quartier résidentiel de Bazoches-sur-Hoëne (61), le pavillon d’Alain Chevalier ressemble aux autres. Un détail le distingue cependant : une ensileuse portée trône dans l’allée du garage. L’abri cache trois tracteurs, mais une seule marque : John Deere. Alain Chevalier vit en vert et jaune. C’est un inconditionnel de la marque. Ses chaussures, ses tee-shirt, ses vestes, sa tasse à café, son vélo ou son compresseur sont logotypés John Deere.
Sur une John Deere dès 5 ans
Cette passion est née dès son plus jeune âge. Ses parents, agriculteurs, ont toujours fait confiance à la marque américaine. “J’ai conduit mon premier tracteur à 5 ans. C’était un John Deere Lanz 300. Une machine de 30 chevaux maniable et moderne”, explique-t-il. Le collectionneur en possède désormais un grandeur nature, datant de 1963. L’homme a complété sa collection avec un modèle 100. “Je l’ai acheté dans le Cantal. Il n’a que 850 heures d’origine même si sa fabrication remonte à l’année 1964”, précise Alain Chevalier avec un brin de fierté. Dernier arrivé dans sa collection, un John Deere 2130. Là encore, le tracteur établit un lien avec son enfance. “Je l’ai trouvé dans la Drôme, il date de 1973. Mes parents ont utilisé le même sur la ferme. Le mercredi, le samedi et le dimanche, j’étais sur le tracteur”. Certains ont des animaux, Alain Chevalier a lui des tracteurs de compagnie. “Et tous les mois, je les sors au moins une heure pour les entretenir et les graisser”.
Près de 40 m2 de diorama
Amoureux des tracteurs, inconditionnel de la marque John Deere et fils d’agriculteurs, Alain Chevalier n’a pas repris l’exploitation familiale. “Mes parents m’en ont découragé. Aujourd’hui, je ne pense pas que je regrette. Je vis ma passion d’une autre manière”, indique donc ce boucher de formation. Son âme de collectionneur perdure. Si sa collection grandeur nature n’a débuté qu’en 2002, Alain Chevalier a accumulé les miniatures depuis son plus jeune âge. Alors après la retraite de ses parents, et n’ayant plus de tracteur à conduire, il s’est d’abord investi dans un diorama*. Son originalité : il est 100 % John Deere bien entendu. Peu à peu, la maquette a grandi. Elle atteint aujourd’hui 40 m2. Les bâtiments du corps de ferme s’étendent sur 6 m2.
18 m2 sont également consacrés aux labours et aux champs de maïs ou de blé. Plus récemment, le diorama a bénéficié d’une extension. 12 m2 sont dédiés à 6 moissonneuses-batteuses en ligne. Les sillons sont confectionnés avec de l’argile, et les champs de blé avec des tapis de coco. Le diorama est de sortie 3 ou 4 fois par an. “J’apprécie de participer aux portes-ouvertes des concessionnaires John Deere. Et il n’est pas question d’argent mais de reconnaissance. Les collectionneurs contribuent à faire vivre l’image de John Deere”.
*Le diorama est un système de présentation par mise en situation ou mise en scène d’un modèle d’exposition. .
Sur une John Deere dès 5 ans
Cette passion est née dès son plus jeune âge. Ses parents, agriculteurs, ont toujours fait confiance à la marque américaine. “J’ai conduit mon premier tracteur à 5 ans. C’était un John Deere Lanz 300. Une machine de 30 chevaux maniable et moderne”, explique-t-il. Le collectionneur en possède désormais un grandeur nature, datant de 1963. L’homme a complété sa collection avec un modèle 100. “Je l’ai acheté dans le Cantal. Il n’a que 850 heures d’origine même si sa fabrication remonte à l’année 1964”, précise Alain Chevalier avec un brin de fierté. Dernier arrivé dans sa collection, un John Deere 2130. Là encore, le tracteur établit un lien avec son enfance. “Je l’ai trouvé dans la Drôme, il date de 1973. Mes parents ont utilisé le même sur la ferme. Le mercredi, le samedi et le dimanche, j’étais sur le tracteur”. Certains ont des animaux, Alain Chevalier a lui des tracteurs de compagnie. “Et tous les mois, je les sors au moins une heure pour les entretenir et les graisser”.
Près de 40 m2 de diorama
Amoureux des tracteurs, inconditionnel de la marque John Deere et fils d’agriculteurs, Alain Chevalier n’a pas repris l’exploitation familiale. “Mes parents m’en ont découragé. Aujourd’hui, je ne pense pas que je regrette. Je vis ma passion d’une autre manière”, indique donc ce boucher de formation. Son âme de collectionneur perdure. Si sa collection grandeur nature n’a débuté qu’en 2002, Alain Chevalier a accumulé les miniatures depuis son plus jeune âge. Alors après la retraite de ses parents, et n’ayant plus de tracteur à conduire, il s’est d’abord investi dans un diorama*. Son originalité : il est 100 % John Deere bien entendu. Peu à peu, la maquette a grandi. Elle atteint aujourd’hui 40 m2. Les bâtiments du corps de ferme s’étendent sur 6 m2.
18 m2 sont également consacrés aux labours et aux champs de maïs ou de blé. Plus récemment, le diorama a bénéficié d’une extension. 12 m2 sont dédiés à 6 moissonneuses-batteuses en ligne. Les sillons sont confectionnés avec de l’argile, et les champs de blé avec des tapis de coco. Le diorama est de sortie 3 ou 4 fois par an. “J’apprécie de participer aux portes-ouvertes des concessionnaires John Deere. Et il n’est pas question d’argent mais de reconnaissance. Les collectionneurs contribuent à faire vivre l’image de John Deere”.
*Le diorama est un système de présentation par mise en situation ou mise en scène d’un modèle d’exposition. .