Pommes à cidre
Vergers hautes-tiges : « une perte de 20 % en 10 ans »
Si les vergers traditionnels hautes-tiges sont des éléments identitaires des paysages du Perche et importants pour la biodiversité, le recul de l’élevage contribue à leur disparition progressive selon le Parc naturel régional du Perche qui travaille à leur conservation avec les agriculteurs et les particuliers. Le point en ce mardi 4 avril 2023.
Si les vergers traditionnels hautes-tiges sont des éléments identitaires des paysages du Perche et importants pour la biodiversité, le recul de l’élevage contribue à leur disparition progressive selon le Parc naturel régional du Perche qui travaille à leur conservation avec les agriculteurs et les particuliers. Le point en ce mardi 4 avril 2023.
« La différence est nette lorsqu’on compare les photos aériennes des vergers percherons d’après-guerre avec ceux d’aujourd’hui. Une très grande partie a disparu. Pourtant, à l’époque, le Perche produisait plus de pommes que le Pays d’Auge », rappelle Jean-François Leroux, exploitant cidricole au Domaine du Ruisseau, à Cour-Maugis-sur-Huisne. En dix ans, 20 % ont disparu selon le Parc naturel régional du Perche dans l'Orne. « Ce déclin progressif des vergers haute-tige, emblème du territoire percheron, s’explique par l’absence d’entretien et le manque du renouvellement régulier de ces derniers, faute de valorisation », explique Lisa Garriguenc, chargée de mission bocage au Parc. Les vergers représentent moins de 1 % de la surface du Parc aujourd’hui.