Communication
Voyage au cœur des ETA (Entreprise de Travaux Agricoles)
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Huit ETA (membres de l’ARETAR) de la Manche ont ouvert vendredi dernier les portes de leur entreprise.

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TG

“En valorisant leur savoir-faire, les entrepreneurs de travaux agricoles et ruraux veulent dynamiser leurs entreprises afin de maintenir un tissu économique dans les zones rurales et attirer des jeunes vers le métier”, insiste René Herbaudeau, président de l’ARETAR.


C’est désormais un classique et c’est la Manche qui s’y est attelée pour la seconde fois (l’an prochain, ce sera l’Orne). Vendredi dernier, du nord au sud du département, huit ETA membres de l’ARETAR(1) ont ouvert leurs portes à leurs clients, au public professionnel et grand public, élus locaux et élèves d’écoles d’agriculture. “En valorisant leur savoir-faire, les entrepreneurs de travaux agricoles et ruraux veulent dynamiser leurs entreprises afin de maintenir un tissu économique dans les zones rurales et attirer des jeunes vers le métier”, insiste René Herbaudeau, président de l’ARETAR.Un parc matériel impressionnant
Premier constat : le parc de matériels des ETA est impressionnant. Du beau, du gros, du neuf..., en bref du lourd. “C’est une obligation pour nous que de disposer de matériels à la pointe de la technologie, insiste l’un d’eux. Parallèlement, les saisons d’ensilage ou de battage sont de plus en plus courtes, les clients sont de plus en plus pressés et exigeants. Voilà pourquoi nous investissons dans des engins de plus en plus gros”. Peut-être y-a-t-il aussi dans cette course qui semble inexorable des raisons fiscales ? Mais est-ce rentable à terme ? “Le matériel amorti, mais qui tourne encore, nous aide à payer le neuf”, explique un jeune retraité du monde des ETA qui connaît particulièrement bien le dossier. Des prix qui flambent
Les ETA sont cependant, à l’instar de leurs clients, confrontées à l’explosion du prix du gaz oil qu’ils doivent répercuter sur leur facture s’ils ne veulent pas mettre en péril leur entreprise. Autres augmentations avec celle du prix de l’acier qui pèse sur celui du matériel et celui du coût social sur celui de la main-d’œuvre.
C’est de tout cela que les entrepreneurs (et leurs équipes) ont débattu avec les agriculteurs et certains élus. Ils n’ont d’ailleurs pas manqué de rappeler pour chacun d’eux le montant de la taxe professionnelle qu’ils acquittaient chaque année. Acteurs du territoire, c’est sûr. Mais aussi financeurs des collectivités, qu’on se le dise.
Th. Guillemot
(1) : Association Régionale
des Entrepreneurs de Travaux
Agricoles et Ruraux
Maison des Entreprises BP 14
50600 St-Hilaire-du-Harcouët
Tél. 02 33 79 33 72
Fax. 02 33 79 33 77
Email : contact@aretar.com
Site : www.aretar.com
En tracteur, John Deere arrive en tête (36 %) devant Valtra (18 %) et Claas/Renault et SAME (10 %).
En moissonneuses-batteuses, Claas vire en tête (48 %) devant John Deere (35 %).
Claas également en tête en ensileuses avec 50 % devant John Deere (43 %).
Premier constat : le parc de matériels des ETA est impressionnant. Du beau, du gros, du neuf..., en bref du lourd. “C’est une obligation pour nous que de disposer de matériels à la pointe de la technologie, insiste l’un d’eux. Parallèlement, les saisons d’ensilage ou de battage sont de plus en plus courtes, les clients sont de plus en plus pressés et exigeants. Voilà pourquoi nous investissons dans des engins de plus en plus gros”. Peut-être y-a-t-il aussi dans cette course qui semble inexorable des raisons fiscales ? Mais est-ce rentable à terme ? “Le matériel amorti, mais qui tourne encore, nous aide à payer le neuf”, explique un jeune retraité du monde des ETA qui connaît particulièrement bien le dossier. Des prix qui flambent
Les ETA sont cependant, à l’instar de leurs clients, confrontées à l’explosion du prix du gaz oil qu’ils doivent répercuter sur leur facture s’ils ne veulent pas mettre en péril leur entreprise. Autres augmentations avec celle du prix de l’acier qui pèse sur celui du matériel et celui du coût social sur celui de la main-d’œuvre.
C’est de tout cela que les entrepreneurs (et leurs équipes) ont débattu avec les agriculteurs et certains élus. Ils n’ont d’ailleurs pas manqué de rappeler pour chacun d’eux le montant de la taxe professionnelle qu’ils acquittaient chaque année. Acteurs du territoire, c’est sûr. Mais aussi financeurs des collectivités, qu’on se le dise.
Th. Guillemot
(1) : Association Régionale
des Entrepreneurs de Travaux
Agricoles et Ruraux
Maison des Entreprises BP 14
50600 St-Hilaire-du-Harcouët
Tél. 02 33 79 33 72
Fax. 02 33 79 33 77
Email : contact@aretar.com
Site : www.aretar.com
Quelles sont leurs marques préférées ?
• Ceci n’est pas un sondage mais une photographie réalisée au cours de cette journée. Nous avons comptabilisé 83 tracteurs, 23 moissonneuse-batteuses et 26 ensileuses. Mais quelle est la couleur préférée des entrepreneurs?En tracteur, John Deere arrive en tête (36 %) devant Valtra (18 %) et Claas/Renault et SAME (10 %).
En moissonneuses-batteuses, Claas vire en tête (48 %) devant John Deere (35 %).
Claas également en tête en ensileuses avec 50 % devant John Deere (43 %).