Pré-refroidisseur de tank à lait
250 exploitations équipées dans la Manche en 2010
En s’équipant d’un pré-refroidisseur dans leur bloc de traite, l’earl de la Landerie (Savigny) économise 400 euros par an. Avec le Grenelle de l’Environnement et le coût de l’énergie, ce type d'installation devient à la mode. Trois portes ouvertes sont organisées entre février et mai dans le département.

Rodophe et Aurélie Cauchard ne regrettent pas leur investissement de 3400 euros dans leur pré-refroidisseur et son installation. Entourés de Jean-Paul Salmon, président du CRDA, d’Eric Lecler (EDE), des représentants de Manche Énergie et d’EDF, nos deux exploitants ont expliqué, lundi dernier, dans le cadre de la préparation aux portes ouvertes, leur motivation. “Notre objectif ? Économiser l’énergie électrique en réduisant la consommation du tank à lait”. Et il est vrai que pour faire descendre la température du précieux liquide, il en faut des kilowatts. Le pré-refroidisseur fonctionne grâce à l’eau provenant d’un forage. “Cette eau absorbe une grande partie des calories du lait, abaissant sa température de 35 à 20% avant son entrée dans le tank, d’où une moindre sollicitation de ce dernier. Nous comptons sur une économie de 50% sur la facture du bloc traite, soit - 8000 kwh (400 euros) sur les 16 000 consommés actuellement.”. Une fois effectuée son travail de refroidissement, l’eau en question sert au cheptel laitier, via deux abreuvoirs.
(La suite dans votre édition du jeudi 5 février)