Lait
Après les annonces, le passage à l’acte s’impose
Lait
Une table ronde rassemblant les différents acteurs de la filière laitière, c’est-à-dire les pouvoirs publics, les distributeurs, les transformateurs et les producteurs de lait s’est tenue vendredi 8 mars dernier à la DRAAF.

Cette table ronde demandée par la section lait de la FRSEA de Basse-Normandie a permis de rassembler les différents acteurs de la filière laitière. L’objectif était de faire remonter les difficultés de trésorerie que rencontrent les producteurs de lait dues à la hausse des charges d’alimentation des troupeaux.
Le contexte de hausse des charges
Depuis plus de six mois les éleveurs laitiers, et l’élevage en général, subissent une hausse très importante des charges d’alimentation. Le ratio “charges d’alimentation achetée/prix du lait” a atteint au deuxième semestre 2012 des niveaux jamais égalés auparavant (jusqu’à 38 %). Cette hausse du coût alimentaire impacte de plein fouet le revenu des éleveurs laitiers. La baisse de revenu pour la campagne 2012/2013 pourrait être de -20% chez les éleveurs laitiers spécialisés de Basse-Normandie.
Constat : le marché du lait ne fonctionne pas (Graphique).
L’observation des indices de prix à la consommation montre que les prix des produits laitiers augmentent moins vite que l’ensemble des produits alimentaires. Ce constat amène à penser que le marché français laitier fonctionne mal.
Ces chiffres révèlent aussi le peu d’impact qu’une hausse du prix du lait à la production aurait sur le prix des produits laitiers à la consommation Une répercussion de +2 centimes d’euros sur le prix d’un litre de lait UHT ou encore de +1,3 centimes d’euros sur le prix de 4 yaourts permettrait une augmentation de +30 euros/1000 litres pour les producteurs de lait… Soit une augmentation de 1,25 euros/mois en moyenne pour le panier de la ménagère. Pour continuer à manger des produits de qualité le prix n’est pas cher payé…
Le contexte de hausse des charges
Depuis plus de six mois les éleveurs laitiers, et l’élevage en général, subissent une hausse très importante des charges d’alimentation. Le ratio “charges d’alimentation achetée/prix du lait” a atteint au deuxième semestre 2012 des niveaux jamais égalés auparavant (jusqu’à 38 %). Cette hausse du coût alimentaire impacte de plein fouet le revenu des éleveurs laitiers. La baisse de revenu pour la campagne 2012/2013 pourrait être de -20% chez les éleveurs laitiers spécialisés de Basse-Normandie.
Constat : le marché du lait ne fonctionne pas (Graphique).
L’observation des indices de prix à la consommation montre que les prix des produits laitiers augmentent moins vite que l’ensemble des produits alimentaires. Ce constat amène à penser que le marché français laitier fonctionne mal.
Ces chiffres révèlent aussi le peu d’impact qu’une hausse du prix du lait à la production aurait sur le prix des produits laitiers à la consommation Une répercussion de +2 centimes d’euros sur le prix d’un litre de lait UHT ou encore de +1,3 centimes d’euros sur le prix de 4 yaourts permettrait une augmentation de +30 euros/1000 litres pour les producteurs de lait… Soit une augmentation de 1,25 euros/mois en moyenne pour le panier de la ménagère. Pour continuer à manger des produits de qualité le prix n’est pas cher payé…