Salon international de l'agriculture 2024
Arthur Danière et ses laitières au Concours général agricole
Eleveur laitier installé à Crouttes depuis 2021, Arthur Danière est également à la tête de la fromagerie de Beaumoncel à Camembert dans l'Orne. D'ici quelques jours, lui et ses laitières seront représentés au Concours général agricole, organisé au Salon international de l'agriculture à Paris. Un privilège possible grâce à leur camembert de la fromagerie de Beaumoncel déjà récompensé deux fois.
Eleveur laitier installé à Crouttes depuis 2021, Arthur Danière est également à la tête de la fromagerie de Beaumoncel à Camembert dans l'Orne. D'ici quelques jours, lui et ses laitières seront représentés au Concours général agricole, organisé au Salon international de l'agriculture à Paris. Un privilège possible grâce à leur camembert de la fromagerie de Beaumoncel déjà récompensé deux fois.
Une médaille de bronze en 2022, l'autre d'argent en 2023. Et pourquoi pas une médaille d'or en 2024 ? "Nous attendons le prochain Concours général agricole avec impatience pour présenter, à nouveau, le camembert de la fromagerie de Beaumoncel", partage, avec dynamisme, Arthur Danière, à la tête de son élevage laitier de Crouttes et de la fromagerie du Beaumoncel à Camembert dans l'Orne. Là-bas, chaque semaine, 7 000 camemberts sont mis en boîte avec soin par l'équipe du jeune, mais pas moins expérimenté, Arthur Danière.
"La France est riche d'une belle agriculture, que nous devons défendre. Ce n'est pas aux éleveurs d'être les vaches à lait", martèle Arthur Danière, au sujet des mobilisations agricoles.
Installé hors cadre familial et originaire de l'Eure, l'éleveur âgé de 24 ans a préféré se rapprocher des vallons ornais, plutôt que des plaines euroises pour mener à bien son projet d'élevage laitier. "Évidemment parce qu'ici, nous sommes au cœur du territoire AOP de Normandie", insiste le diplômé de l'école supérieure des agriculteurs d'Angers, repreneur, en 2021, de cet élevage laitier, alors composé à 100 % de Prim'Holstein. Rapidement, les Normandes ont fait leur entrée auprès des Noires. Tout aussi vite, la ferme de 150 têtes passe en élevage AOP.
Logettes avec vue panoramique
Une salle de traite DeLaval a été installée récemment et le bâtiment d'élevage (2 000 m2) se refait une beauté. Les bardages des façades est et ouest ont été retirés pour laisser entrer la lumière. Des filets brise-vent réglables, à l'image de rideaux, y seront prochainement posés. "Les logettes étaient très sombres auparavant et l'été, il fait très chaud. Grâce à ces nouveaux rideaux, nous allons limiter le stress thermique de nos animaux", se félicite Arthur Danière. Désormais, Noires et Normandes ont une vue spectaculaire sur les pâturages, de quoi leur donner l'eau à la bouche d'ici le printemps.
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Les laitières ont accès direct aux prairies, reliées entre elles par 2,5 km de chemin spécialement conçus pour pâturer. Un nouveau bâtiment va voir le jour pour les veaux et le cheptel a récemment été complété par l'arrivée de nouvelles normandes, grâce à une aide de 15 000 € de la Région Normandie pour la normandisation du troupeau.
Du noir et des lunettes
"J'apprécie avoir un mélange Prim'Holstein/Normande. Je trouve qu'elles se complètent vraiment bien, reconnaît Arthur Danière. L'une est très calme, voir trop tandis que la Prim est très énergique. Et bien sûr, elles se complémentent au niveau de la production." Chaque année, le cheptel produit environ 1 million de litres de lait, valorisés à 70 % à la fromagerie de Beaumoncel, sous les feux des projecteurs lors du Salon international de l'agriculture.
La SCEA du Val Danière, c'est...
340 ha, dont 200 ha d'herbe et 80 ha de maïs et 60 ha de céréales
150 Normandes
et Prim'Holsteins
2,5 km de chemin menant les vaches au paturâge
10 km de clôture
1 million de litres de lait de référence à 70 % transformé par la ferme à la fromagerie de Beaumoncel
12 UTH, dont 5 à la ferme et
7 à la fromagerie