Pierre Hermenier - Président de l’OP Bovins (Organisation de Producteurs) d’AGRIAL
En progression de 1 142 animaux
Pierre Hermenier - Président de l’OP Bovins (Organisation de Producteurs) d’AGRIAL
L’assemblée générale de l’organisation de producteurs bovins d’AGRIAL se tient le mercredi 14 mars à Domfront (61). Un point d’actualité avec Pierre Hermenier, son président, qui insiste sur l’amélioration des performances techniques des ateliers dans les prochaines années.
![Au niveau de l’exploitation, il nous faut travailler sur la technique qu’on a trop laissée de côté depuis 20 ans. Nous avons des points de productivité à gagner.](https://medias.reussir.fr/agriculteur-normand/styles/normal_size/azblob/2023-11/PTB00TKZ1_web.jpg?itok=zS_QfJti)
Au niveau de l’exploitation, il nous faut travailler sur la technique qu’on a trop laissée de côté depuis 20 ans. Nous avons des points de productivité à gagner.
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TG
Quel bilan tirez-vous de l’activité 2006 ?
L’activité de l’exercice est très bien orientée avec une progression de 1 142 animaux. En jeunes bovins, nous enregistrons une augmentation de 1,8 % et l’activité est stable en gros bovins. La partie élevage, soutenue par la commercialisation de bovins maigres, est elle aussi bien orientée (+ 735 têtes) malgré la tendance toujours négative de l’activité veaux de 8 jours.
Quelle est la situation économique des éleveurs ?
On peut considérer que 2006 est une bonne année avec cependant un effritement des marges lors du second semestre à cause du prix du maigre, des broutards et des veaux. Le nombre de vaches laitières diminue alors que celui des vaches allaitantes est stable. Il y a donc moins de moules à veaux. Il nous faut travailler sur ce point.
Va-t-on vers la création de nouveaux ateliers ?
Nos projections, qui tiennent compte du papy-boom, nous indiquent une balance positive de + 3 000 places en 2007. C’est une bonne nouvelle pour nos outils. Un développement qui se fait notamment à travers la ration sèche qui permet une meilleure organisation du travail, une bonne croissance des animaux et une bonne compétitivité.
Comment voyez-vous l’avenir à court terme ?
Je pense que le prix de la viande ne va plus augmenter. Ce qui est plutôt bon vis-à-vis de la consommation. Par ailleurs, au niveau de l’exploitation, il nous faut travailler sur la technique qu’on a trop laissée de côté depuis 20 ans. Nous avons des points de productivité à gagner.
Propos receuillis par Th. Guillemot