OS race Normande
Dans la tourmente
Une soixantaine de délégués des différents pôles ont donc participé à ce qui aurait dû être l’assemblée générale constitutive de l’OS en 2008. Bref rappel, dans cette même salle d’Avranches, le quorum n’avait pas été atteint obligeant les dirigeants à renouveler l’opération quinze jours plus tard à Laval. A cette époque, si des bruits de couloirs circulaient, aucune opposition n’avait été enregistrée. Mardi dernier, il en a été tout autre avec une levée de boucliers, juste après les 10 résolutions dont une refusée par la salle, celle concernant le vote par correspondance. Gérard Renvoizé (Sarthe), Michel Hamel et Benoît Flambard montant au créneau, « ce type de vote permettrait de faire une assemblée générale à trois personnes alors que justement une ag est un moment fort dans la vie de l’association ». Conciliant, après un rapide tour de salle, Jacques Legendre, président de l’OS, a retiré la sixième résolution.

Thierry Hulmer (France Contrôle Laitier), lui, a mis les pieds dans le plat, « l’évolution génomique n’appartient pas qu’à une structure ; les US ne sont pas les seuls à avoir investi. Les interprofessions laitières et bovines ainsi que l’ État ont abondé l’enveloppe. Quant au travail de l’OS, il faut aujourd’hui clarifier les choses. C’est clair, avec la nouvelle structure, il y a une incompréhension de la base sur le terrain ». Passant au regroupement sur Domfront, « je l’ai validé voici un an, aujourd’hui je ne serais pas sûr de faire de même ». Pascal Orvain (Normande 50) est intervenu dans le même sens, « qu’il y ait des dégâts avec cette restructuration, d’accord mais pas à ce point. Ce que nous voulons c’est une lisibilité qui n’existe pas pour le moment ». Nouvelle prise de parole de Gérard Renvoizé, « les éleveurs doivent reprendre le pouvoir. Je donne jusqu’au National de Saint-Lô en juin pour une nouvelle feuille de route, sinon je démissionne ».
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