De l’épandage de haute précision vraiment télégonflé avec le « Rafal »
Après sa composteuse Ménart 5400 SR , l’entreprise Pascal Suzanne (Juvigny-sur-Seulles-14) vient de s’équiper de deux épandeurs SODIMACRAFAL 3400. Particularité : ils sont équipés du télégonflage.
Après sa composteuse Ménart 5400 SR , l’entreprise Pascal Suzanne (Juvigny-sur-Seulles-14) vient de s’équiper de deux épandeurs SODIMACRAFAL 3400. Particularité : ils sont équipés du télégonflage.
lll « Pour des questions d’exigences environnementales, pour des questions d’exigences législatives, l’agriculture de précision est une demande de plus en plus forte exprimée par les agriculteurs. Il nous faut donc nous, ETA (Entrepreneur de Travaux Agricoles), nous adpater et évoluer rapidement dans ce sens. C’est la direction que j’ai prise il y a plusieurs années ».
Six années pour être précis puisque Pascal Suzanne a amorcé son virage technologique dès 2012 en investissant dans des épandeurs Bergmann équipés de table d’épandage, système de pesée en continu, calculateur de débit d’épandage instantané et DPA (Débit Proportionnel à l’Avancement).
Trois plus tard, en 2015, il remet le couvert en s’équipant d’une tonne à lisier de 26 m3(Pichon) avec rampe à largeur variable (18 à 28 m), le tout (tracteur et tonne) équipé du télégonflage.
En 2018, l’entreprise Suzanne ajoute à son parc deux épandeurs SODIMAC RAFAL 3400.
Capable de travailler en conditions humides
« Le gros intérêt du télégonflage, c’est de pouvoir travailler dans des conditions difficiles tout en respectant le sol. En jouant sur la pression, on réduit la pression au sol, on marque moins. On passe là où un attelage classique ne passe pas ». Les conditions climatiques de ce début de printemps pluvieux ont permis de le vérifier.
Autre atout de cet investissement : son système de pesée dynamique qui fonctionne en continu. « On programme la dose à épandre/hectare voulue par le client sur le terminal et l’informatique gère automatiquement le débit pour obtenir un épandage régulier, quelle que soit la nature du fumier (raffiné ou grossier), quelle que soit la grandeur ou la déclivité de la parcelle ». Avec un volume de 16 m3 (en eau), Pascal Suzanne annonce une capacité d’épandage de 1000 t de fumier par jour, quasiment au kilo et au mètre près.