Deux jours de portes ouvertes aux Plumes normandes
A la veille des fêtes de fin d’années, une poularde, une pintade, un poulet ou encore une poule au pot sur la table est la proposition des Plumes normandes, exploitation que gèrent Nicolas Briens et Gabriel Papin, aux portes de Granville. Rendez-vous lors des portes ouvertes le 14 et 15 décembre prochain.

Nicolas Briens, fils d’agriculteurs, a toujours eu des volailles tout petit. C’était sa passion. Il en a fait son activité professionnelle, en vendant désormais des poules et pintades neuf mois sur douze, d’avril à décembre. Une passion qu’il partage avec Gabriel Papin. Si ce dernier, originaire de la Sarthe, et ayant travaillé en région parisienne, a plus une vocation commerciale, il avait toujours eu envie d’avoir des poules. « Peut-être pas autant », sourit-il. Mais il se prend au jeu de les voir grandir dans leur parc, de ramasser les œufs et de les vendre.
Des cabanes faites maison
Basés à La Meurdraquière, les deux jeunes ont trouvé le corps de ferme qu’il leur fallait. « Il est juste parfait pour nous », confie Gabriel Papin. Et pour cause, il y a l’espace suffisant pour implanter les cabanes faites « maison », l’espace pour les futures poules au pot, et le jardin. Un lieu que les visiteurs pourront découvrir lors des portes ouvertes les 14 et 15 décembre. Deux horaires de visites sont proposés à 11 h et à 15 h. Les visiteurs pourront passer commande, notamment des poulardes, une volaille de fêtes.
400 volailles en décembre
Cette volaille spécifique, est nourrie pendant les dernières semaines au maïs grain et au lait, sans sortir. Ce qui permet d’avoir une viande plus tendre et prisée par les consommateurs. Au cours de ce mois de décembre, il y aura également des poules et pintades, comme les autres mois de l’année. Mais en termes de chiffres, les volumes sont plus importants en fin d’année. Si d’avril à novembre, les ventes organisées le deuxième week-end de chaque mois permettent de proposer 120 volailles, les deux hommes mettent en vente pour ce mois de décembre 400 volailles.
Proche du bio
Certes, les volailles ne sont pas labellisées bio mais elles s’en approchent. Les cabanes font 15 m2 quand en bio il en est demandé 10. Et le parc est de 400 m2, bien au-delà de ce qui est requis pour le bio. « C’est de l’agriculture raisonnée », prévient Nicolas Briens. Si pendant trois fois, le site est fermé à la commercialisation, c’est pour plusieurs raisons. « Il n’y a pas de reproduction à cette période. C’est aussi la possibilité pour nous de faire le vide sanitaire, et on laisse pousser l’herbe pour que les volailles puissent gambader. Il n’y a pas plus naturel », indique Nicolas Briens.
Mais d’ores et déjà, ils ont accueilli depuis la semaine dernière les poussins d’un jour, qui pourront être commercialisés en avril prochain. « Nous avons un lot de 200 parce qu’une partie sera destinée à devenir des poules au pot. Nous en avons 90 pour le moment, mais nous allons atteindre 150 pour l’année prochaine afin de répondre aux attentes des clients », explique un des jeunes éleveurs.
La commercialisation n’est pas la seule finalité de leur activité. Nicolas Briens comme Gabriel Papin ont envie de faire partager leur passion. C’est pour cette raison qu’ils ont participé à l’opération « fermes ouvertes », organisée par la FDSEA ou encore « Ferme en folie », orchestrée par Granville Terre et Mer.
Pour retrouver poulardes, poulets ou pintades, il n’y a plus qu’à passer commande lors des deux jours de portes ouvertes ou sur quelques marchés de Noël.
Pratique
Portes ouvertes
les 14 et 15 décembre.
Visites à 11 h et 15 h.
Les Plumes normandes,
La Blanchinière,
La Meurdraquière.
06 30 56 91 47.