Lorsque l'urbanisation empiète sur les terres agricoles
Dialoguer pour mieux se comprendre
Concilier l’expansion urbaine et le développement de l’agriculture ? Dans le St-Lois (Manche), on y croit même si l'habitat ou les structures industrielles se développent.

60 000 ha disparaissent chaque année en France en raison de l’urbanisation privée ou industrielle, au détriment de l’agriculture. Comment concilier ces deux secteurs, sans léser l’un ou l’autre ? Dans le pays Saint-Lois, on prend le taureau par les cornes en invitant les élus sur des fermes, à instar de celle de M. Énée, située au Mesnil-Rouxelin, à quelques encablures des premiers immeubles de la ville Préfecture.Claudine Thinon, association de promotion du pays st-lois, plaide pour en faire une terre d’accueil. “Il est indispensable de mettre sur pieds des réunions d’information et de concertation pour que tout le monde puisse mieux se comprendre”. Un exemple, les zones d’épandage. Si la législation a récemment changé, les éleveurs ont été lésés pendant des années par les constructions d’habitations, en périphérie de leurs exploitations. Maryse Hédouin (Chambre d’Agriculture) indique de son côté, “3000 ha disparaissent chaque année dans le département, soit l’équivalent d’une dizaine d’exploitations. Nous avons des outils pour permettre de conserver des structures viables, comme le Programme d’installation et de développement d’initiative locale (PIDIL)”.
La suite dans votre édition du 29 janvier