Écornage : les veaux peuvent avoir mal
Le Groupement de défense sanitaire de l’Orne a organisé une journée de formation sur la prise en charge de la douleur lors de l’écornage des veaux. Mardi 13 mars, 13 éleveurs ont assisté à une présentation en salle le matin, puis ils ont pratiqué l’après-midi. Élise Billaud, vétérinaire de la clinique Vetformance à Domfront-en-Poiraie, a encadré la journée.


La première étape dans la prise en charge de la douleur lors de l’écornage des veaux est la contention. Il existe différents types de contention. La première est dite chimique : l’éleveur utilise un sédati
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La contention physique nécessite d'être équipé d'une cage de contention ou d'un anneau pour bloquer le veau. Comme avec la contention chimique, l'objectif est d'immobiliser l'animal, l'é
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La tonte de l'animal permet de mettre à jour la salière - située à mi-distance entre le bourgeon et l'oeil - et le bourgeon de la corne. L'éleveur pourra écorner avec précision et limiter les

L’anesthésie locale est obligatoire à partir de quatre semaines. Elle se fait par voie sous-cutanée, au niveau des salières. L’anesthésiant « noie » le nerf qui va jusqu’aux cornes. Les veaux, même jeun
Dominique Lamour (au centre) et Céline Maudet (à gauche), techniciens au Groupement de défense sanitaire de l’Orne, ont organisé avec Élise Billaud (à droite) une journée sur la prise en charge de la douleur des veaux lors de l’écornage. Tous les trois ont insisté sur l’importance d’une bonne contention, de l’anesthésie et d’utiliser du matériel adapté à l’âge des animaux. Treize éleveurs y ont participé et ont pu se rendre compte des différentes méthodes, l’après-midi au Gaec du Triskel. DR