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Elevage : Le Gaec de la Martinière fait peau neuve
Carine Dubois et Nicolas Pelluet, éleveurs à Saint-Christophe-de-Chaulieu dans l'Orne en Normandie, ont du pain sur la planche. Après la rénovation du bâtiment d'élevage et l'installation de deux robots de traite, ils peaufinent l'espace dédié aux vaches taries. "Un gain de temps et de confort", subventionné par la Région Normandie.
Carine Dubois et Nicolas Pelluet, éleveurs à Saint-Christophe-de-Chaulieu dans l'Orne en Normandie, ont du pain sur la planche. Après la rénovation du bâtiment d'élevage et l'installation de deux robots de traite, ils peaufinent l'espace dédié aux vaches taries. "Un gain de temps et de confort", subventionné par la Région Normandie.


"Ici, le confort est primordial pour nous comme pour nos Prim'Holsteins qui, dorénavant, ne sortent plus du bâtiment", introduit Carine Dubois, éleveuse aux côtés de son mari Nicolas Pelluet. Ce dernier s'est installé en 2011 sur la ferme familiale, "je l'ai rejoint en 2019, après mon BPREA à Sées", indique Carine Dubois, qui ne se destinait pas à l'élevage. Aujourd'hui, le bien-être de ses animaux "passe avant tout".
Matelas, robots...
Dans le bâtiment dédié aux logettes, les 130 Prim'Holsteins profitent des commodités apportées par leurs éleveurs. On y trouve des brosses et des matelas d'eau, offrant "un confort optimal" en s'adaptant à leur morphologie et en réduisant ainsi les points de pression. Conçus avec une résistance à l'eau, les matelas "sont faciles à nettoyer", assure l'éleveuse, dotée aussi de deux robots aspirateurs Discovery et de deux robots de traite Lely, flambant neufs, installés au bout du bâtiment d'élevage rénové et à côté d'une extension dédiée aux stabulations des vaches taries, encore en travaux.
"La reproduction est réalisée artificiellement avec des gènes sans corne pour éviter le besoin d'écornage et poursuivre dans la veine du bien-être animal."
Il s'agit là d'un investissement de 600 000 €. Le montant total de la subvention s'élève à 160 000 € dont 96 000 € de Feader, le reste par la Région Normandie. "L'ancienne salle de traite 2*8 a été enlevée afin d'y créer un local infirmerie avec box de vêlage et cage de parage, précise Carine Dubois. L'aménagement est fait dans le but de gagner du temps, limiter la pénibilité et pouvoir travailler seul en sécurité."
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Une fois les travaux consacrés à l'élevage aboutis, les deux éleveurs se lanceront dans l'élaboration d'un bureau avec vue sur les logettes et robots de traite, à l'extrémité du bâtiment en pierre. "Nous faisons du neuf avec de l'ancien, sourit Carine Dubois, qui se retrouve seule sur l'exploitation de 190 ha avec son mari. Ma belle-mère a pris sa retraite. Raison pour laquelle nous investissons dans des outils pérennes, pratiques et respectueux du bien-être de nos animaux."
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