Sécheresse
En bio aussi, les achats extérieurs pénalisent les coûts de production
Sécheresse
Etienne Legrand jette un regard dubitatif sur ses pâtures. "Celle-ci paraît encore assez verte, grâce aux dactyles et fétuques implantés. C'est la dernière parcelle exploitable. Dès la semaine prochaine, mes laitières retournent à la ration d'hiver : ensilage d'herbe, foin et maïs". Installé en "Bio" depuis 2001, à La Meurdraquière (Manche), Etienne sait que tout va se jouer en juin/juillet pour ses cultures et pâtures. D'ores et déjà, pour pallier la pénurie, il a acheté 30 tonnes de luzerne déshydratées et commandé 30 tonnes de paille dans le cadre de l'opération lancée par la FDSEA. "Problème, déjà en 2010, j'ai du acheter luzerne et paille". Côté production, ses laitières sont en baisse de 2 litre/jour et il a déjà fait partir une douzaine de réforme, non finies, vers l'abattoir.

Etienne Legrand, installlé en bio (lait et vaches allaitantes) à La Meudraquière (Manche), "la situation est inquiétante en raison des achats d'aliments extérieurs et de la décapitalisation du troupeau".
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ec
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