Ovinpiades au Salon de l’agriculture
[EN IMAGES] Ovinpiades : Deux Normands se classent 11e et 19e
Le premier jour du Salon de l’Agriculture débute toujours par les Ovinpiades, concours du meilleur berger de France. La 19e édition qui s’est déroulée le 24 février a permis aux concurrents de Normandie de tirer leur épingle du jeu.
Le premier jour du Salon de l’Agriculture débute toujours par les Ovinpiades, concours du meilleur berger de France. La 19e édition qui s’est déroulée le 24 février a permis aux concurrents de Normandie de tirer leur épingle du jeu.
Ils étaient 40 jeunes à concourir aux Ovinpiades organisées par Interbev, dans le cadre du Salon de l’Agriculture. Célie Beller et Anthonin Pohu représentaient la Normandie, tous les deux scolarisés au lycée agricole d’Yvetot (Seine-Maritime). La compétition a été perturbée au départ en raison de la tension à l’intérieur du hall 1, où se tenaient les épreuves des Ovinpiades. Comme les jeunes ont rencontré quelques difficultés à rentrer, les épreuves ont débuté un peu plus tard mais tout est rentré dans l’ordre au cours de la matinée. Les résultats ont été divulgués à l’heure prévu. Les candidats représentant la Normandie avaient le souvenir de l’année dernière, avec sur la plus haute marche du podium, Romain Vivier, sacré meilleur berger de France, issu du même lycée. « Il y a une réputation à venir », confie Anthonin Pohu, du haut de ses 17 ans.
Faire son maximum
Les épreuves se sont enchainées : quizz, tri de brebis, aspect sanitaire, manipulation et évaluation de l’état corporel, parage des onglons avec une cage de retournement, évaluation de l’état d’engraissement, choisir un bélier…. « J’ai fait mon maximum », indique Célie Beller, en 2e année de BTS Productions animales en alternance au lycée d’Yvetot, satisfaite d’avoir pu décrocher tout d’abord sa sélection régionale. « Je suis très contente d’être sur ce ring. C’est même incroyable parce que c’est ma maman qui m’a transmis sa passion grâce à son élevage. Là aujourd’hui, je manipule des ovins, je parle aux ovins. Je suis très heureuse. » C’est le même état d’esprit pour Anthonin de Saint-Martin-du-Vivier, aux portes de Rouen. « C’est une production qui me plait, avec beaucoup de manipulations, qui se font facilement à la main, sans besoin de personnes extérieures, grâce à leur gabarit plus petit », explique-t-il. Et tout au long des épreuves, il est resté concentré tout en appréciant les rencontres avec les jeunes des autres départements. La Normandie était aussi représentée par Amélie Lampérière dont le papa a un élevage de 120 mères Suffolk à Saint-Aubin-le-Vertueux (Eure). En BTS Acse en alternance à la Bergerie nationale de Rambouillet (78), elle a officié sous les couleurs de l’Ile-de-France.
Du bonze pour Célie Beller en collectif
Il aura fallu attendre près de 19 h pour avoir les résultats finaux. Et les Normands n’ont pas démérité puisque Célie Beller rentre avec une médaille de bronze pour l’épreuve collective qu’elle a réalisé avec deux autres jeunes de sa formation, Solange Marais et Alicia Canfeure après avoir présenté un article de presse préparé par leurs soins. Sur l’épreuve individuelle, elle visait un top 15. Et c’est réussi. Elle termine à la 11e place. Quant à Anthonin Rohu, il arrive à la 19e place. Et Amélie Lampérière arrive à la 39e place.
Vivre sa passion
Ces trois jeunes ont tous la passion de l’élevage et de l’ovin particulièrement. Le projet porfessionnel est parfois plus avancé chez les uns que les autres. C’est le cas pour Amélie Lampérière qui a pour idée de revenir sur l’exploitation familiale pour l’agrandir. Célie Beller hésite encore entre poursuivre par un CS ovin viande ou une formation de naturopathe en ovin et bovin. « Mais l’ovin me plait beaucoup », lâche-t-elle. A 17 ans, et non issu du monde agricole, il a envie de poursuivre par un BTS Acse pour avoir de bonnes notions de gestion. « J’ai toujours habité à la campagne, côtoyé des gens du milieu », rappelle-t-il.
A noter que Benoit Toutain des Hauts-de-France, qui a remporté ce titre 2024, représentera la France avec Iris Soucaze de Nouvelle-Aquitaine, meilleure bergère, en mai prochain au titre de meilleur berger et bergère du Monde.