ETA Philippe Maurice : 153 000 € d’investissement
L’ETA (Entreprise de Travaux Agricoles) Philippe Maurice de Maltot (14) a investit 153 000 € dans la panoplie du parfait bâcheur-débâcheur. “Faut pas se louper”, admet son gérant.


















Dans la cour de PhilippeMaurice, 13 caissons verts chargés de 300 tubes en acier sur lesquels est enroulée la bâche géotextile. Elle servira à couvrir les silos de betteraves dès que la sucrerie donnera le top départ. Sous son hangar, un porte-caisson et une bâcheuse achetée l’an dernier.
Objectif : 100 000 t/an
Un investissement total de 153 000 € auquel il convient d’ajouter la location d’un tracteur (équipé en roues larges pour éviter les ornières) pour la campagne. Le bâchage-débâchage a un prix. Philippe Maurice est un des 4 prestataires de service retenu par la sucrerie St-Louis Sucre de Cagny (14) pour assurer le bâchage-débâchage des silos. La betterave, il la connait jusqu’au bout de la racine. Lui-même planteur, il arrache pour le compte de tiers 400 ha par an au volant de sa Ropa. Il y a 9 ans, il a même investi dans un avaleur avec lequel il charge 300 000 t de betteraves en 106 jours grâce à 3 chauffeurs en 24/24 h. “Un camion toutes les 4 minutes”, s’amuse-t-il. Ainsi, gérer un planning, il sait faire. La clé de voute du système parce qu’il faut bâcher au plus près de l’arrachage et débâcher au plus près de l’enlèvement. Pour se faire la main, il a bâché 60 000 T l’an dernier mais son point d’équilibre financier se situe à 100 000 T. Deux opérateurs sont nécessaires pour mener à bien les chantiers à un rythme de 30 bâches/jour soient 4 000 T de betteraves. Les silos doivent répondre à certaines exigences (silos coniques, pouvoir tourner autour...) d’où l’importance du débardage. Notre entrepreneur a également remarqué que les bâches mouillées se plaquaient mieux. Il a donc anticipé en découvrant au préalable ses caissons.