FDSEA et JA de la Manche entrent dans la valse en 3 temps des législatives
Parce que l’agriculture a constitué le parent pauvre de la campagne présidentielle, FDSEA et JA s’invitent de plain-pied dans les législatives au rythme d’une valse à 3 temps. Premier acte mardi 30 mai de 21 h à 23 h 30. Plus de 200 agriculteurs, jeunes et aînés, ont battu le pavé préfectoral de St-Lô exigeant du nouveau gouvernement des réponses concrètes pour sortir de la crise. Second acte, 3 jours plus tard. Vendredi, tout au long d’un marathon informel, le conseil d’administration de la FDSEA a auditionné les candidats des principales écuries politiques en lice. Troisième et dernier acte mardi 13 juin. A quelques jours du second tour, chaque qualifié des 4 circonscriptions sera invité à écouter les attentes de la Ferme Manche dans une exploitation locale.
Parce que l’agriculture a constitué le parent pauvre de la campagne présidentielle, FDSEA et JA s’invitent de plain-pied dans les législatives au rythme d’une valse à 3 temps. Premier acte mardi 30 mai de 21 h à 23 h 30. Plus de 200 agriculteurs, jeunes et aînés, ont battu le pavé préfectoral de St-Lô exigeant du nouveau gouvernement des réponses concrètes pour sortir de la crise. Second acte, 3 jours plus tard. Vendredi, tout au long d’un marathon informel, le conseil d’administration de la FDSEA a auditionné les candidats des principales écuries politiques en lice. Troisième et dernier acte mardi 13 juin. A quelques jours du second tour, chaque qualifié des 4 circonscriptions sera invité à écouter les attentes de la Ferme Manche dans une exploitation locale.
llll L’ambiance conviviale qui a régné mardi soir dans la capitale manchoise ne doit cacher en rien l’exaspération d’une profession à bout de force. Répondant à un mot d’ordre de la FNSEA «Porte-Voix», le syndicalisme agricole a dénoncé l’indifférence généralisée des politiques. «Les prix du lait et de la viande payés aux producteurs ne couvrent toujours pas les coûts de production. La gestion catastrophique de la PAC par les pouvoirs publics fragilise financièrement les éleveurs. Les chantiers pour une répartition plus équitable de la valeur ajoutée des produits agricoles et l’allégement de la pression administrative et environnementale sur les agriculteurs sont au point mort. Les agriculteurs de la Manche qui contribuent à la sécurité alimentaire du pays veulent des perspectives pour pérenniser leur métier, assurer la transmission de leur outil et le renouvellement des générations», cosignent dans une tribune la FDSEA et JA.
Ils ont dit
Anne Jeanne (secrétaire générale de la FDSEA)
«Les députés sont nos relais et nos porte-parole. Ils remontent dans les différents ministères nos dossiers et nos difficultés. Ils assistent à la mise en place de projets de lois et de décrets que des gens enfermés entre 4 murs ont parfois imaginé en toute incohérence avec la réalité du terrain. Au parlement, ils votent des lois qui vont impacter notre travail au quotidien. Nous disons donc aux candidats : «nous souffrons et nous sommes en colère. Vous voulez vous faire élire à la députation et devenir nos relais? Alors, sachez à quoi vous attendre. L’agriculture représente 7 % du PIB (Produit Intérieur brut). Nous assurons la sécurité alimentaire, qualitativement et quantitativement, des Français... Tout cela nécessite un minimum de respect». Entre les présidentielles et les législatives, c’est un coup de semonce que nous voulions donner».
Antoine Maquerel (président de JA).
«Les tracteurs et les remorques ? C’est notre marque de fabrique. Pas de manifestations agricoles sans nos outils de travail. Les élections législatives sont importantes pour la Ferme Manche d’autant plus que les questions agricoles ont été quasi absentes des présidentielles malgré deux années de crise. Les députés votent les lois et nous, JA, à travers les attentes qui remontent de notre réseau de proximité, nous avons des propositions à formuler. Des propositions que nous souhaitons pousser auprès des futurs élus afin qu’ils les défendent à leur tour à l’Assemblée nationale. C’est comme cela que nous retrouverons un peu d’espoir pour gagner en compétitivité. Quant au nouveau ministre de l’Agriculture, je ne juge pas mais j’attends du concret. On nous a promis un règlement des aides PAC avant le 30 juin. On va voir...»T