JA 50 : François Rihouet nouveau président
Lors de l’assemblée générale des JA de la Manche le 23 mars, Antoine Maquerel avait annoncé qu’il ne serait pas candidat à sa succession. Depuis le 5 avril dernier, et ce pour les deux prochaines années, c’est François Rihouet qui prend le relais avec une équipe jeune, dynamique et motivée.

llll Ils étaient 46 jeunes à procéder à l’élection de leur nouveau président des JA de la Manche le 5 avril dernier. Un petit tour et un nom est sorti des urnes, celui de François Rihouet. A 34 ans, ce dernier, investi depuis quatre ans à l’échelle nationale, prend donc la succession d’Antoine Maquerel. Avec son équipe, il compte assurer la défense des intérêts des jeunes installés et ceux en phase d’installation, l’ADN même du syndicat, et le sien !
Du national au départemental
Son engagement chez les JA remonte à une douzaine d’années. « J’ai toujours suivi les différentes manifestations, actions et festivals de la terre », se souvient ce jeune trentenaire, qui a franchi la porte de son canton de Périers/Lessay en 2006. Il a été administrateur au niveau départemental puis régional, jusqu’à intégrer le bureau national comme secrétaire général adjoint. Il y représentait la Basse-Normandie les quatre dernières années au cours desquelles il a été le rapporteur du rapport d’orientation sur la préservation du foncier agricole productif en 2015. Un thème qui lui tient à cœur, lui qui est installé dans des zones de marais. Le dossier formation a également été une de ses missions comme le dossier lait au niveau régional.
Dynamique et motivée
Après ces quatre années passées à l’échelle nationale, François Rihouet revient aux sources. « Le département, c’est d’où je viens », reconnaît-il. Depuis une semaine, il est donc à la tête d’une équipe « dynamique et motivée », qui s’est entretenir la convivialité, avec laquelle il veut avancer sur différentes thématiques. Bien sûr, l’installation. « Avec le baby boum, le renouvellement des générations est un véritable enjeu. Pour nous, l’installation reste la solution. Une solution économique et sociale », insiste le nouveau président, qui répond au développement d’une agriculture familiale.
Un territoire rural et moderne
Évidemment les EGA sont d’actualité. « Dans le cadre des ateliers, nous avons bien travaillé autour de la table. Nous avons désormais hâte de voir l’application des discussions, de mettre en place de nouvelles choses en partenariat avec les OPA », poursuit-il. 2018 sera également marquée par la campagne des élections de la Chambre d’agriculture, prévues tout début 2019. « C’est une instance qui permet d’apporter du conseil à l’ensemble des agriculteurs, d’être dans l’accompagnement pour nous permettre d’être toujours à la pointe de l’innovation », assure-t-il. Il espère une chambre consulaire toujours en quête de recherche et développement, et de vulgarisation des techniques pour aller encore plus loin. Il souhaite une chambre d’agriculture proche des territoires, qui favorise les connexions numériques et routières des territoires. Il prône une Chambre d’agriculture qui défende un « territoire rural, dynamique et moderne. »
La réforme de la PAC, l’urbanisme, la promotion du métier, la communication s’ajoute aux missions de la nouvelle équipe, en marche pour assurer le renouvellement des générations agricoles.