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La betterave au menu des laitières

« Quel est l’intérêt de la betterave fourragère en production laitière ? ». Tel est le thème d’un rendez-vous technique qui se tiendra mardi 21 février (de 14 h à 17) au GAEC Bouffaré à Précey (50). A la barre de cette initiative, Julien Plé, Julien Herbert, Antoine Anger et Alexandre Mézerette, étudiants en BTS 2 ACSE (Analyse Conduite Stratégies de l’Entreprise agricole) au Lycée Les Vergers de Dol de Bretagne (35). Ils ont inscrit la betterave fourragère au menu de leur PIC (Projet d’Initiative et de Communication). Alors bon appétit les vaches.

Passée de mode la betterave fourragère ? Pas si sûr. Même si sa sole reste encore modeste aux frontières de la Normandie et de la Bretagne, certains éleveurs la remettent au menu des laitières. C’est le cas au GAEC Bouffaré à Précey (RN 175 sur l’axe Avranches-Pontorson). « Nous en avons fait 3,5 ha l’an dernier », précise Lionel, un des associés. Et si vous voulez savoir pourquoi, il suffira de lui poser la question le 21 février prochain.

L’entreprise Tual présente
C’est en effet sur cette exploitation laitière robotisée que 4 étudiants aficionados de la betterave ont jeté leur dévolu (lire ci-dessous) pour assurer sa promotion. Ils se sont entourés pour cela de nombreux partenaires. A commencer par l’ETA (Entreprise de Travaux Agricoles) Tual qui assure une prestation complète du semis à la récolte. Elle sera présente avec son matériel. Ces entreprises ont un rôle à jouer dans le développement de cette culture qui pourrait reconquérir du terrain par ronds concentriques autour des prestataires de services. Autre partenaire avec l'ADBFM (Association pour le Développement de la Betterave Fourragère Monogerme), association loi 1901, créée en juillet 1980. Elle regroupe les établissements obtenteurs français, les établissements producteurs et/ou importateurs de semences de betterave fourragère. Depuis sa création, elle a initié et suivi différents types d'actions en faveur de la betterave fourragère : mise au point de références techniques et économiques (essais variétaux, études,...), démonstrations d'arrachage et de distribution, journées d'information technique, colloques, participations à des salons, édition et diffusion de documents techniques, partage d'information via le site web de référence, rédaction et diffusion de dossiers et d'articles techniques pour les médias... Alors si la betterave vous titille, laissez-vous titiller le 21 février prochain.

Paroles d’étudiants...
Julien Plé. « Ce projet m’intéresse car mes parents sont sur une exploitation laitière avec des vaches de race normande et qui fait de la betterave depuis quelques années. A la suite de mes études, j’ai le projet de m’installer. C’est pour cela qu’un tel projet est
intéressant car diversifier la ration est im-
portant ».

Julien Herbert. « Je suis âgé de 19 ans. Mes parents sont producteurs de lait dans le sud Manche, à Beauficel. J’ai toujours été passionné par cette filière. Actuellement en BTS ACSE, je souhaite à la suite de l’obtention de mon diplôme devenir salarié agricole en attendant mon installation sur l’exploitation familiale. Le sujet de la betterave me passionne d’autant plus que nous parlons de lancer la production sur l’exploitation l’année prochaine. C’est une culture qui doit revenir en élevage laitier en raison de ses intérêts ».

Antoine Anger. « Je suis âgé de 19 ans et j’habite à Sourdeval dans le sud Manche. J’ai de la famille en élevage laitier mais je ne suis pas fils d’agriculteur. Cependant, j’ai toujours été passionné par l’agriculture et surtout l’élevage. Je souhaite devenir agriculteur. Je trouve que la betterave fourragère a toute sa place en élevage laitier pour obtenir des résultats zootechniques et économiques. Elle doit donc revenir au goût du jour ».

Alexandre Mézerette. « Je suis aussi âgé de 19 ans. Mes parents sont producteurs de lait au nord de l’Ille-et-Vilaine. J’ai également comme projet de m’installer mais, après le BTS, je pense travailler à l’extérieur pour acquérir de l’expérience. Le sujet de la betterave m’intéresse autant que mes collègues, d’autant plus que chez mes parents, nous avons réduit ces dernières années la part de maïs au profit de l’herbe. Alors pourquoi ne pas s’intéresser à la betterave ? ».

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