Culture
La cameline pour faire décoller la décarbonation de l’aviation
A Villiers-en-Desœuvre dans l'Eure, Fabrice Moulard cultive cette année 6 ha de cameline. Une culture intermédiaire qui, triturée, deviendra composant d’un biokérozène au service de l’aviation civile. Objectif décarbonation ! Le point en ce mercredi 6 septembre 2023.
A Villiers-en-Desœuvre dans l'Eure, Fabrice Moulard cultive cette année 6 ha de cameline. Une culture intermédiaire qui, triturée, deviendra composant d’un biokérozène au service de l’aviation civile. Objectif décarbonation ! Le point en ce mercredi 6 septembre 2023.
A la question : pourquoi expérimentez-vous la culture de la cameline ? Fabrice Moulard commence par répondre rictus aux lèvres : « un peu par curiosité ». Mais très vite, on rentre dans des arguments agronomiques, réglementaires et environnementaux. « Cela fait plusieurs années qu’on récolte de plus en plus tôt. Il y a une place pour glisser une culture intermédiaire sans obérer l’assolement. La culture intermédiaire à du sens vis-à-vis de l’obligation de couverture du sol, ce sont des pompes à CO2 ». Administrateur de la FOP (Fédération française d’Oléagineux et Protéagineux), c’est sa façon d’accompagner le projet d’une nouvelle culture sur un territoire. L’implantation de la cameline et sa transformation sont soutenues par le Groupe Avril, leader industriel et financier de la filière française des huiles et protéines végétales, pionnier des biocarburants en Europe.