Négociations commerciales, Egalim2
La coopération laitière lance une alerte
Dans le bras de fer commercial opposant distribution et transformation qui doit trouver son épilogue avant le 1er mars 2022, la tension va crescendo. Egalim 2 doit aboutir à une meilleure rémunération dans le tank de l’exploitation pour compenser la hausse des coûts de production. La coopération laitière est dans le même bateau. Solidaire de ses adhérents, elle revendique aussi sa part d’augmentation pour pérenniser l’amont et l’aval de la filière.
Dans le bras de fer commercial opposant distribution et transformation qui doit trouver son épilogue avant le 1er mars 2022, la tension va crescendo. Egalim 2 doit aboutir à une meilleure rémunération dans le tank de l’exploitation pour compenser la hausse des coûts de production. La coopération laitière est dans le même bateau. Solidaire de ses adhérents, elle revendique aussi sa part d’augmentation pour pérenniser l’amont et l’aval de la filière.
La coopération laitière refuse catégoriquement que les négociations commerciales en cours dans les boxes de la grande distribution n’aboutissent in fine au petit jeu pernicieux de « la variable d’ajustement ». L’augmentation du prix payé au producteur, dans un contexte de hausse du coût des intrants (en un an, l’indice Ipampa a augmenté de 11 %), est légitime. L’État, via Egalim 2 et à moins de 100 jours de la présidentielle, exerce d’ailleurs une pression positive.
« Même cause, même effet », revendique-t-on du côté de la transformation. « Nous avons besoin de répercuter toutes nos inflations sur les marques et les MDD (Marque de distributeur) le plus vite possible pour pouvoir rémunérer le lait de nos adhérents à sa juste valeur. Il en va de la pérennité de la filière », lance en guise de sonnette d’alarme Damien Lacombe, président de la Coopération agricole laitière et de Sodiaal.