A l'ETA Daniel Aubrée de Percy (50)
La fauche grande largeur sur un air de “Disco”
Une faucheuse frontale et deux faucheuses latérales soit plus de 9 mètres de largeur de travail. Les combinés de fauche s’imposent de plus en plus. Ils exigent de la puissance (250 cv) mais assurent un débit de chantier XXL (jusqu’à 7 ha à l’heure).
Une faucheuse frontale et deux faucheuses latérales soit plus de 9 mètres de largeur de travail. Les combinés de fauche s’imposent de plus en plus. Ils exigent de la puissance (250 cv) mais assurent un débit de chantier XXL (jusqu’à 7 ha à l’heure).
J’ai répondu à une demande de la clientèle”. Daniel Aubrée, ETA (Entrepreneur de Travaux Agricoles) à Percy (Manche), entame sa seconde saison d’herbe avec son combiné de fauche CLAAS. Une DISCO 3100 FC Profil à l’avant et deux DISCO 9100CAS en latéral. Un gros débit de chantier. Trois opérations en un seul passage (fauchage, conditionnement, andainage). Une qualité de travail irréprochable (ni terre ni pierre dans le fourrage)... Autant d’arguments qui plaident pour ce type d’équipement en Basse-Normandie. En effet, les fenêtres météorologiques sont parfois étroites pour réussir un bon ensilage et à fortiori un bon foin.
Une réponse aussi à l’agrandissement
Cette organisation de chantier permet de gagner une précieuse journée dans cette course contre la montre.
“C’est une réponse aussi à l’agrandissement des exploitations, commente Christian Savary, conseiller machinisme à la Chambre d’Agriculture de la Manche.Plus d’hectares à faucher avec bien souvent moins de main-d’œuvre, la délégation de travaux y compris dans la chaine verte trouve de plus en plus d’écho. On comptabilise dans ce département une demi douzaine de groupes de fauche de grande largeur. “On nous appelle la veille pour le lendemain. 20 ha à faire tomber d’un coup, confirme Daniel Aubrée. Il nous faut donc être très bien équipé pour rester réactif”.
Autre avantage : un service à la carte. En fonction de la nature du fourrage et du volume, en fonction de ce que l’éleveur veut en faire (ensilage, enrubanage, foin), la machine s’adapte. “Certains ne veulent pas du conditionneur, il suffit de le débrayer. D’autres ne veulent pas d’un gros andain groupé, on n’active pas les tapis”, explique notre entrepreneur.
Cette simplicité et rapidité dans l’exécution des travaux pourraient avoir une autre vertu : “réaliser dans la saison une fauche de plus et donc récolter un fourrage d’excellente qualité” pronostique Christian Savary.
A découvrir le 20 juin prochain à La Blanche Maison.