Les zones régulées concernent une grand partie de la Normandie
La FCO3 et la MHE menacent les départements normands
Depuis le 29 août, les trois départements sont en partie ou en totalité en zone régulée en raison de la propagation de la FCO et la MHE. Point d'étape après la découverte d'un cas de FCO dans l'Orne.
Depuis le 29 août, les trois départements sont en partie ou en totalité en zone régulée en raison de la propagation de la FCO et la MHE. Point d'étape après la découverte d'un cas de FCO dans l'Orne.
â Chaque semaine, les autorités comme les responsables agricoles et les éleveurs ont les yeux rivés sur la nouvelle carte faisant état des nouveaux cas de FCO (fièvre catarrhale ovine) ou de MHE (maladie hémorragique épizootique). Au 29 août, dernière carte en date, le périmètre de zone régulée avait fortement évolué. Les trois départements étant concernés par la nouvelle réglementation.
FCO : un cas dans l'Orne
Concernant la FCO, un cas a été détecté dans l'Orne, portant ainsi le nombre de cas recensés à 342 au sein de 13 départements. Ce cas a conduit à un élargissement de la zone régulée. Et au lieu de 66 communes dans la Manche et 56 dans l'Orne, la zone a été étendue à 385 communes, soit pratiquement l'ensemble du département, 123 communes dans la Manche et 497 dans le Calvados.
Si depuis le 12 août, une vaccination gratuite sur la base du volontariat a été mise en place, la logistique peine à suivre. 6,4 millions de doses ont été commandées, dont 1,1 million de doses pour les ovins et 5,3 millions de doses pour les bovins. Fin août, l'État a annoncé avoir commandé 5,3 millions de doses supplémentaires pour un coût de 14 millions d'euros. Ils seront disponibles "gratuitement dès la première quinzaine du mois de septembre ", a précisé le ministre.
MHE : des cas en Maine-et-Loire
Au 29 août 2024, 344 foyers de maladie hémorragique épizootique (MHE) ont été recensés en France dans des élevages, à la faveur de la reprise de l'activité du vectorielle. Les départements de Haute-Garonne, Gers, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Landes, Maine-et-Loire, Pyrénées Orientales, Ariège, Dordogne, Tarn, Tarn-et-Garonne, Aude, Aveyron, Loire-Atlantique, Lot, Lot-et-Garonne sont les plus touchés. Les cas recensés en Maine-et-Loire ont conduit à un agrandissement de la zone réglementée. Et en Basse-Normandie, cette zone couvre 497 communes dans le Calvados, 385 communes dans l'Orne et 123 dans la Manche. La Normandie est donc également très concernée par l'évolution de ces maladies.
Vers une vaccination ?
Pour la MHE, le gouvernement met en place une vaccination gratuite, "avec la commande de deux millions de doses de vaccin, permettant de protéger un million de bovins. Ces doses seront mises gratuitement à disposition des éleveurs de bovins français selon une stratégie vaccinale qui sera élaborée rapidement en concertation avec les filières ", a précisé le ministre dans un communiqué de presse. Le ministre de l'Agriculture s'est enfin rapproché du Fonds national agricole de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE), pour envisager "de poursuivre les programmes d'indemnisation des éleveurs d'ovins et bovins touchés par ces maladies (MHE et FCO)."
Grippe aviaire : poursuite de la vaccination des canards
La vaccination va se poursuivre à partir du 1er octobre. L'État prendra en charge jusqu'à la fin de l'année l'achat, le stockage et l'acheminement du vaccin ainsi que la réalisation de la surveillance mensuelle post-vaccination et les analyses de laboratoire des prélèvements réalisés lors de la surveillance active. Au 20 août, plus de 50 millions de canards avaient été vaccinés contre l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Sur les trois dernières années, l'État a dépensé un milliard d'euros.