La FDSEA de la Manche réclame une prise en compte des dégâts d’orage
Une mission d’enquête réclamée par la FDSEA s’est déplacée sur le terrain lundi dernier afin de visualiser les dégâts occasionnés par l’orage du 14 septembre dernier et étudier les possibilités d’accompagnement des agriculteurs sinistrés.

« Les conséquences de l’orage du 14 septembre fragilisent la situation d’agriculteurs déjà confrontés à la crise de l’élevage » estiment Gilbert Michel, vice-président de la FDSEA, et Sylvain Leménorel, secrétaire général adjoint de la FDSEA pour l’arrondissement de Mortain. Une mission d’enquête officielle constituée des représentants syndicaux, de la chambre d’agriculture et d’agents de la DDTM était sur le terrain mardi dernier sur le centre et le sud du département afin de dresser un état des lieux de la situation. Les cultures de maïs sont sinistrées sur une vingtaine de communes situées sur un couloir proche de Gavray jusqu’au Teilleul. Le niveau des pertes dépendra de l’évolution des conditions météorologiques et surtout des possibilités de récolter des mais couchés et emmêlés sur des surfaces conséquentes. Le surcoût engendré pour les récoltes de maïs pourrait être multiplié par 4 par rapport à un coût de récolte dans des conditions normales. Les éleveurs visités témoignent également de pertes sur les prairies temporaires récemment emblavées. Il a été également fait état d’impact pour les cultures de poireau et carotte sur des communes de la côte ouest. « Nous avons d’ores et déjà sollicités le préfet et le conseil départemental afin d’étudier le type d’accompagnement à apporter aux agriculteurs. Le maïs est, certes, une culture assurable exclu du champ des calamités agricoles. Un dégrèvement fiscal est par contre envisageable voire d’autres dispositifs pour dégager les branches et arbres sur les parcelles. Une prise en charge partielle des surcouts de travaux de récolte serait à notre sens l’une des mesures les plus adéquates » soulignent les responsables de la FDSEA.Les rencontres avec les services de l’Etat et le conseil départemental vont se poursuivre afin d’affiner le diagnostic et tenter d’apporter des réponses aux éleveurs.