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La génomique se joue à l'international
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« La génétique n’a plus de nationalité. Par un jeu d’alliance entre structures va s’élargir le champ de la sélection ». Jean-Luc Guérin, directeur d’Amélis n’y va pas avec le dos de la cuillère mais carrément à la louche lorsqu’il s’agit de prospectives concernant la première coop de France en service génétique. Du côté du conseil d’administration, qui a d’ailleurs entériné cette politique, on approuve des deux mains, président en tête. Les objectifs déclarés d’Amélis, développés jeudi dernier lors de l’AG se déroulant à Avranches (Manche) sont basés sur une phrase du naturaliste Charles Darwin, « ce n’est pas l’espèce la plus forte, ni la plus intelligente, qui survit mais celle qui s’adapte au changement ».

Jean Yves Le Damany, président d’Amélis, « l’un des défis de la coopérative ? Répondre à une individualisation du service à l’éleveur ».
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En prélude à cette ag, les chiffres 2009 annoncés sont dans le rouge. « Logique » répond le président Jean-Yves Le Damany, « nous portons le poids de réorganisation après fusion mais aussi celui d’une année 2009 en baisse sur les IA pour toutes les unités françaises». Chiffres confirmés par Jean-Luc Guérin, « le chiffre d’affaires chute de 1,1 million d’euro ; l’impact de la nouvelle tarification a coûté 300 000 euros et la surcharge génomique/testage 450 000 euros ». Par ailleurs Amélis a autofinancé ses investissements. A la clé, un résultat net à moins 2 millions 580 000 euros.