La nouvelle directrice de la DDTM au conseil d’administration de la FDSEA
Martine Cavallera-Levi, nouvelle directrice de la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer), a été invitée au conseil d’administration de la FDSEA, vendredi 11 décembre.
Martine Cavallera-Levi, nouvelle directrice de la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer), a été invitée au conseil d’administration de la FDSEA, vendredi 11 décembre.
Dès la semaine de son arrivée dans la Manche, la nouvelle directrice de la DDTM, Martine Cavallera-Levi a pu rencontrer les élus et responsables du syndicat lors du dernier conseil d’administration de l’année.
Directrice adjointe de la DDT de la Drôme jusqu’alors, elle découvre un département très différent, tant en termes de productions que de poids de l’activité agricole dans l’économie locale.
Des sujets environnementaux
De nombreux sujets ont été évoqués, beaucoup en lien avec l’environnement. C’est le cas du projet de révision des zones vulnérables dans la Manche. L’administration, sur des critères parfois contestables, propose de classer 51 nouvelles communes. Pourtant, sur un bassin tout entier, les mesures de nitrates dans l’eau sont inférieures à la limite fixée de 18mg/l. Inadmissible pour la FDSEA : « on ne peut pas classer des communes, avec toutes les conséquences néfastes pour les élevages, juste par souci de continuité territoriale », a bien rappelé Sébastien Amand, président de la FDSEA de la Manche en s’opposant ouvertement au projet.
La directrice, découvrant évidement le dossier, s’est engagée à une transparence totale sur les éléments qui ont conduit à cette proposition et ouverte aux discussions avec la profession agricole.
Méthanisation
La FDSEA lui a aussi fait part de ses travaux sur la méthanisation. Depuis le dernier conseil d’administration, en présence des parlementaires et d’élus de communautés de communes, quatre axes ont été identifiés comme essentiels pour que les projets restent une véritable opportunité pour l’agriculture du département : la part de capitaux agricoles, l’approvisionnement en matière première, la salubrité des digestats ainsi que le contrôle des structures.
Les échanges avec le conseil d’administration ont également permis d’aborder différents sujets d’actualité et de conjoncture, comme les difficultés de valorisation en viande bovine et la problématique d’écoulement des petits veaux laitiers.
Nicolas Duret