Pulvérisation
Les buses anti dérives en question
La station cidricole de Sées a organisé une démonstration de matériel de pulvérisation, le 1er juillet dernier. L’occasion d’évoquer les évolutions réglementaires et l’entrée en vigueur du contrôle des pulvérisateurs en janvier 2009.
La station cidricole de Sées a organisé une démonstration de matériel de pulvérisation, le 1er juillet dernier. L’occasion d’évoquer les évolutions réglementaires et l’entrée en vigueur du contrôle des pulvérisateurs en janvier 2009.
Le 1er janvier 2009, les contrôles de pulvérisateurs deviennent obligatoires. Le 1er contrôle de la machine sera échelonné de 2009 à 2013. “La date dépend du numéro de Siren du propriétaire. Ce diagnostic sera ensuite à réaliser tous les 5 ans par un organisme agréé. En cas de défaut de conformité, l’agriculteur disposera d’un délai de 4 mois pour une contre inspection”, explique Nathalie Dupont, responsable production de l’Institut Français des Productions Cidricoles (IFPC). Une vignette sera ensuite apposée sur le matériel. Un rapport sur son état sera également remis au propriétaire. “Lors du contrôle, le technicien observe les éventuels problèmes de manomètres ou de fuite. Le contrôle porte davantage sur les aspects mécaniques que sur la qualité de la pulvérisation. Mais, il y a aussi un diagnostic en statique pour observer la répartition de la pulvérisation”.
En revanche, les responsables de la station cidricole se sont concentrés sur la qualité de la pulvérisation lors de leurs tests. Objectif : comparer les buses classiques et les buses avec limitation de dérive. Les techniciens ont placé des papiers hydro sensibles dans les arbres. Les premiers résultats ne se révèlent pas très concluants. “Les buses avec limitation de dérive produisent des gouttes plus grosses chargées d’air. Elles ont des difficultés à monter. C’est un problème, vu la hauteur de nos arbres. Le produit semble pénétrer plus difficilement dans la haie”.
V.M.
Quatre pulvérisateurs en démonstration
• Les marques Berthoud, Nicolas, S21 et Chabas ont participé aux
démonstrations.
Chabas system a présenté un appareil pneumatique. “Il est également équipé d’une pompe centrifuge en inox qui limite l’entretien. Ses quatre tronçons favorisent une gestion parfaite de l’éclaircissage”. Du côté des pulvérisateurs Berthoud, on vante “la capacité de la cuve de rinçage qui représente 10 % de la capacité de l’appareil.Et la création du Berlogic
facilite la manipulation du pulvérisateur. Par exemple pour le rinçage : il faut mettre toutes les vannes en position 2”. Autre présentation : celle de la gamme S21. “Les deux turbines à rotation inversée dégagent un gros
volume d’air. C’est l’idéal pour les plantations importantes comme les pommes à cidre”. Dernier outil : le pulvérisateur Nicolas. “La gamme s’étend jusqu’à 3 000 litres. Certains modèles disposent d’un ordinateur de bord”.