Yannick Kéraudy, président de l’IFPC (Institut Français des Productions Cidricoles)
L'IFPC est qualifié Institut technique agro-industriel
Après avoir été retoqué il y a quelques mois, l’IFPC (Institut Français des Productions Cidricoles), ancienne dénomination du CTPC (Centre Technique des Productions Cidricoles), vient d’obtenir sa qualification en tant qu’Institut technique agro-industriel. Cela change quoi ? Les explications de son président, Yannik Kéraudy.

Cette qualification, c’est enfin la reconnaissance ?
Nous avons montré que nous répondions aux attentes de partenariat et d’ouverture vers d’autres centres techniques comme l’IFVV (anciennement ITV France), le CTPCA (Centre Technique de la Conservation des Produits Agricoles) pour travailler sur la pasteurisation ou bien encore l’INRA.
Mais pour être clair, nous n’avions pas compris pourquoi notre dossier avait été retoqué une première fois. Nous n’avions rien à nous reprocher si ce n’est notre taille. Notre taille n’a pas changé mais nous avons montré que nous bougions, notamment à travers notre adhésion à Terres d’Innovation.
Peut-être y-a-t-il eu aussi du lobbying ?
Nous avons fait notre travail. Que ce soit l’UNICID ou l’IFPC à travers son directeur et son président. Nous n’avons jamais baissé les bras.
Sur le fond, cela change quoi pour la filière cidricole ?
Rien dans le quotidien sauf que cela nous conforte dans nos orientations. Cela signifie aussi la reconnaissance, par les pouvoirs publics, du rôle de l’IFPC. Personne ne fera notre travail à notre place. Mécaniquement, nous sommes confortés dans notre mission de chef de projets en tant qu’institut technique agro-industriel.
Financièrement, il sera plus facile de lever des fonds ?
C’est effectivement aussi un volet à prendre en compte. Cette reconnaissance nous donne plus de lisibilité pour les 4 ans à venir et renforce nos chantiers en cours.
Un dernier mot sur la campagne cidricole qui démarre ?
Sur le plan quantitatif, en Bretagne en tout cas, ce ne sera pas une grosse campagne. Qualitativement et à l’instar de 2007, on a manqué d’un peu de soleil.