Luzerne déshydratée : perspectives de développement
Si tout n’est pas parfait pour la luzerne déshydratée, la filière a réussi à stopper la baisse des surfaces, et la réorientation de l’offre lui offre des perspectives plus intéressantes, d’autant plus que la demande française comme internationale est porteuse.
Si tout n’est pas parfait pour la luzerne déshydratée, la filière a réussi à stopper la baisse des surfaces, et la réorientation de l’offre lui offre des perspectives plus intéressantes, d’autant plus que la demande française comme internationale est porteuse.
« On tire notre épingle du jeu malgré les cours mondiaux et les prix du lait », a commenté Serge Faller, directeur de Desialis, à l’occasion de la conférence de presse de Coop de France déshydratation dressant le bilan de l’année 2017 pour la luzerne déshydratée, le 6 février. Depuis quelques années, la filière a en effet réussi à compenser la baisse des aides PAC à l’hectare, grâce notamment à une segmentation de l’offre et à un élargissement de la gamme qui ont redonné du revenu aux producteurs. Les outils industriels ont réalisé les investissements nécessaires pour un développement sur le marché de la balle (au détriment des pellets), qui constitue un nouveau débouché. En 2017, 2000 ha supplémentaires ont été emblavés, et la production a atteint 850 000 tonnes, contre 745 000 en 2016, un niveau proche de celui existant avant la baisse des aides.