Manche
Machines à traire : on recrute
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Une soixantaine de postes sont à pourvoir à court terme. Concessionnaires et installateurs peinent à trouver une main d’œuvre qualifiée.

Le comble dans un marché du travail plutôt morose. L’agriculture recrute, cette fois dans le secteur des machines à traire. Les concessionnaires sont unanimes : difficile, voir impossible de trouver du personnel. La Manche dispose d’un outil précieux en la matière, l’un des deux seuls établissements français dispensant ce type de formation. Encore faut-il trouver des volontaires.
Susciter des vocations
Christophe Corbet, responsable du Centre de formation pour adultes, Bernard Blondel, directeur de l’ensemble des structures de l’Abbaye de Montebourg ou encore Eric Lecler, président de commission des installations et contrôle des machines à traire pour la Chambre d’agriculture, avec une vingtaine de représentants de concessions et installateurs, ont planché sur le sujet, mercredi dernier. “C’est clair, il y a des besoins à satisfaire. En intégrant un module “machine à traire” dans les différentes formations agricoles, on peut arriver à susciter des vocations”. Du côté des installateurs, on souligne que les techniciens, notamment en maintenance, sont plutôt issus de formations techniques classiques (frigoristes électrotechniciens) et ne connaissent pas l’agriculture, d’où une appréhension certaine.
Bon an, mal an, le CFA donne 15 à 20 000 d’heures de cours aux stagiaires suivant le CS “conduite de l’élevage laitier”, la licence professionnelle “métiers du conseil en élevage” (en partenariat avec l’ESA d’Angers), la formation d’agents de remplacement, la formation de salariés et d’éleveurs et bien sûr la formation au contrôle machine à traire (Optitraite). Montebourg, avec un peu de rénovation, pourrait mettre en place des formations longues en CQP monteur en installation de traite et technicien SAV automatisme de traite. “C’est une demande régulière des concessions. Des référentiels de ces formations existent, disponibles auprès du SEDIMA. Il faut réfléchir la cohérence de ce projet”. Même topo sur les formations courtes. “Les concessionnaires souhaitent que leurs agents abordent l’anatomie et la physiologie de la mamelle, la qualité du lait ou encore l’hygiène de la traite”.
Tout le monde est d’accord pour que Montebourg reste “le” pôle de référence en matière de formation “machines à traire”. Cela passe obligatoirement par une meilleure communication vis-à-vis de personnes ne connaissant pas le monde agricole. Une soixantaine de postes sont à prendre au niveau régional. De quoi faire rêver ceux qui sont en manque de formation.
Susciter des vocations
Christophe Corbet, responsable du Centre de formation pour adultes, Bernard Blondel, directeur de l’ensemble des structures de l’Abbaye de Montebourg ou encore Eric Lecler, président de commission des installations et contrôle des machines à traire pour la Chambre d’agriculture, avec une vingtaine de représentants de concessions et installateurs, ont planché sur le sujet, mercredi dernier. “C’est clair, il y a des besoins à satisfaire. En intégrant un module “machine à traire” dans les différentes formations agricoles, on peut arriver à susciter des vocations”. Du côté des installateurs, on souligne que les techniciens, notamment en maintenance, sont plutôt issus de formations techniques classiques (frigoristes électrotechniciens) et ne connaissent pas l’agriculture, d’où une appréhension certaine.
Bon an, mal an, le CFA donne 15 à 20 000 d’heures de cours aux stagiaires suivant le CS “conduite de l’élevage laitier”, la licence professionnelle “métiers du conseil en élevage” (en partenariat avec l’ESA d’Angers), la formation d’agents de remplacement, la formation de salariés et d’éleveurs et bien sûr la formation au contrôle machine à traire (Optitraite). Montebourg, avec un peu de rénovation, pourrait mettre en place des formations longues en CQP monteur en installation de traite et technicien SAV automatisme de traite. “C’est une demande régulière des concessions. Des référentiels de ces formations existent, disponibles auprès du SEDIMA. Il faut réfléchir la cohérence de ce projet”. Même topo sur les formations courtes. “Les concessionnaires souhaitent que leurs agents abordent l’anatomie et la physiologie de la mamelle, la qualité du lait ou encore l’hygiène de la traite”.
Tout le monde est d’accord pour que Montebourg reste “le” pôle de référence en matière de formation “machines à traire”. Cela passe obligatoirement par une meilleure communication vis-à-vis de personnes ne connaissant pas le monde agricole. Une soixantaine de postes sont à prendre au niveau régional. De quoi faire rêver ceux qui sont en manque de formation.