Normand’actions : du lien entre vendeur et acheteur
La commercialisation des animaux de race Normande va désormais se faire au travers de l’association Normand’actions composée des associations d’éleveurs de la Manche, l’Orne et le Calvados et Littoral Normand.

Depuis la fin novembre, une nouvelle association a vu le jour.
Normand’actions a été créée par les associations de races des trois départements et Littoral normand. L’objectif est clair : continuer la commercialisation des animaux de race normande sur la zone de reconnaissance à savoir la Manche, le Calvados, le nord Mayenne, l’Ile-et-Vilaine (arrondissement de Fougères) et l’Orne (le Domfrontais). Cette initiative prend le relais de la Société coopérative Normandie Génisses qui a cessé son activité l’été dernier.
« 2017 est une année stratégique pour la race. Il ne fallait pas laisser la place » assure le nouveau président, Mickael Barbier. Mais cette association se veut être un facilitateur entre les vendeurs et acheteurs. « L’objet de Normand’actions est le développement de al commercialisation d’animaux, d’embryons et de matériel génétique de race normande et la facturation de prestations » complète-t-il.
Du terrain
L’association va collaborer avec les autres partenaires génétiques présents dans la région. Mais concrètement, trois personnes seront mobilisées à savoir Olivier Pibouin, technicien du service élevage de la Chambre d’agriculture, comme coordonnateur. C’est lui qui recevra les appels des vendeurs. Il aura à charge de vérifier les caractéristiques de la vache. « On va vérifier ses performances techniques (IA, contrôle laitier, performances ...) » explique Olivier Pibouin. Il sera épaulé par deux personnes de Littoral normand, à savoir Alain Lebreton pour le sud-Manche et les départements limitrophes, et Catherine Lemoine pour le nord Manche et le Calvados. Ces deux personnes se déplaceront dans les exploitations pour voir les animaux. Et c’est par partir de ce moment que la mise en relation débutera avec d’éventuels acheteurs.
Des garanties sanitaires
Si cette race permet d’obtenir un meilleur prix du lait grâce à ses taux entre autres, il n’est pas question de faire l’économie de garanties sanitaires. « Elles doivent être irréprochables. C’est une exigence forte afin d’apporter une confiance à l’acheteur dans la qualité des animaux commercialisés » insistent Mickael Barbier et Hervé Tesnière, directeur de Littoral normand.
Les animaux les plus recherchés seront des vaches en première lactation ou en première lactation terminée, provenant de systèmes en logettes, « ayant fait ses preuves ».
Pour l’année 2017, l’association compte commercialiser 500 animaux e100 animaux en vente publique. Ce sont les effectifs pour atteindre un équilibre économique.
Composition du bureau
Président : Mickaël Barbier.
Membres : Pascal Ovain, Thomas Dumesnil et Denys Lereverend.
Contact : Olivier Pibouin : 06 07 78 44 61
Alain Lebreton : alain.lebreton@littoral-normand.fr
Catherine Lemoine : catherine.lemoine@littoral-normand.fr