Manche
Plus de 300 fermes bio
Manche
Le cap symbolique a été franchi cette année. Françis Couillard, président du GAB, souligne, “nous sommes désormais à 320 exploitations, à majorité laitière”.

Finie l’époque où l’agriculture biologique était vue comme une activité plaisante mais manquant de rigueur, réservée à quelques marginaux. En moins de 30 ans, et plus particulièrement ces 10 dernières années, le “Bio” a fait la conquête des consommateurs mais aussi des exploitants. Françis Couillard, producteur laitier à Raids, nouveau président du GAB, souligne, “l’association marque aujourd’hui de son empreinte le passage de la 300e ferme bio, mais nous en sommes déjà à 320”.
En conversion
C’est à Morsalines, face à l’île de Tatihou, dans le Val de Saire, que les protagonistes du Groupement Agriculture Biologique (GAB) ont expliqué leur vision du Bio. Plus exactement chez Jean-Charles et Sandrine Revert (EARL du Rivage). Le premier s’est installé en 2003 en “conventionnel”. En 2004 Sandrine est venue le rejoindre. Après mûres réflexions et l’entrée dans un groupe CIVAM, ils ont décidé, en 2006, de produire “de manière plus autonome et économe”. Ils ont décidé de franchir le pas en 2012. “Nous sommes donc en conversion (exploitation laitière) jusqu’en 2014”. L’EARL compte 104 ha, dont 82 % de prairies pour une production laitière de 393 700 l. “Pas de maïs dans la ration. Seulement des cultures de mélange céréalier, féverole, orge, luzerne-brome”. Le tout avec 21 ha de prairies temporaires, 61 en permanentes.
Porte ouverte
Le bio en Manche, cela marche, mais comme l’explique Jérôme Virlouvet, animateur du GAB, “nous ne sommes pas encore dans les objectifs du Grenelle de l’Environnement”. Sur les 807 exploitations bio recensées en Basse-Normandie (44 964 ha), 320 sont dans le département (13 425 ha). “Entre 2008 et 2010, nous avons observé une croissance de 20 % ; l’année dernière, 11%”. Principale production, le lait qui représente 48 % des exploitations converties, suivie par les bovins “viande”, puis les ovins. Le reste concernant notamment les fruits et légumes. Dans la foulée, Le réseau bio bas-normand (GRAB et GAB) organise une série de visites de ferme bio en ce mois d’octobre. Ces visites seront l’occasion pour les agriculteurs et les porteurs de projets en agriculture de découvrir de nouvelles techniques et mieux connaître les systèmes bio. 3 portes ouvertes auront lieu dans chaque département. Pour la Manche, la première se déroulera ce vendredi 5 octobre (RDV à 14 h) sur la ferme du GAEC CV Gosselin (*), à Fervaches (sud de Saint-Lô). Les visiteurs découvriront la conduite de différents ateliers : porc, lait et céréales sur une ferme de 82 ha avec production laitière (65 VL) et 55 truies (système naisseur-engraisseur). Les 2 associés, aidés de 2 salariés, produisent de la viande de porc certifiée en agriculture biologique depuis 2010, ainsi que du lait en bio depuis 2011. “Cette porte ouverte sera l’occasion de revenir sur les motivations des exploitants pour le passage en agriculture biologique, et de faire un bilan après un an d’activité complète en bio sur l’exploitation.
Nous verrons quels ont été leurs questionnements sur l’évolution des ateliers laitiers et porcins de la ferme et les choix finalement mis en œuvre dans la conduite des 2 ateliers (recherche d’autonomie et évolution des assolements, aménagement des bâtiments pour les porcs, conduite alimentaire et sanitaire, fabrication des aliments à la ferme, … ).Nous parlerons également des produits de la ferme, de leurs débouchés, et des projets en cours de réflexion” souligne Anne Crespin (GAB).
En conversion
C’est à Morsalines, face à l’île de Tatihou, dans le Val de Saire, que les protagonistes du Groupement Agriculture Biologique (GAB) ont expliqué leur vision du Bio. Plus exactement chez Jean-Charles et Sandrine Revert (EARL du Rivage). Le premier s’est installé en 2003 en “conventionnel”. En 2004 Sandrine est venue le rejoindre. Après mûres réflexions et l’entrée dans un groupe CIVAM, ils ont décidé, en 2006, de produire “de manière plus autonome et économe”. Ils ont décidé de franchir le pas en 2012. “Nous sommes donc en conversion (exploitation laitière) jusqu’en 2014”. L’EARL compte 104 ha, dont 82 % de prairies pour une production laitière de 393 700 l. “Pas de maïs dans la ration. Seulement des cultures de mélange céréalier, féverole, orge, luzerne-brome”. Le tout avec 21 ha de prairies temporaires, 61 en permanentes.
Porte ouverte
Le bio en Manche, cela marche, mais comme l’explique Jérôme Virlouvet, animateur du GAB, “nous ne sommes pas encore dans les objectifs du Grenelle de l’Environnement”. Sur les 807 exploitations bio recensées en Basse-Normandie (44 964 ha), 320 sont dans le département (13 425 ha). “Entre 2008 et 2010, nous avons observé une croissance de 20 % ; l’année dernière, 11%”. Principale production, le lait qui représente 48 % des exploitations converties, suivie par les bovins “viande”, puis les ovins. Le reste concernant notamment les fruits et légumes. Dans la foulée, Le réseau bio bas-normand (GRAB et GAB) organise une série de visites de ferme bio en ce mois d’octobre. Ces visites seront l’occasion pour les agriculteurs et les porteurs de projets en agriculture de découvrir de nouvelles techniques et mieux connaître les systèmes bio. 3 portes ouvertes auront lieu dans chaque département. Pour la Manche, la première se déroulera ce vendredi 5 octobre (RDV à 14 h) sur la ferme du GAEC CV Gosselin (*), à Fervaches (sud de Saint-Lô). Les visiteurs découvriront la conduite de différents ateliers : porc, lait et céréales sur une ferme de 82 ha avec production laitière (65 VL) et 55 truies (système naisseur-engraisseur). Les 2 associés, aidés de 2 salariés, produisent de la viande de porc certifiée en agriculture biologique depuis 2010, ainsi que du lait en bio depuis 2011. “Cette porte ouverte sera l’occasion de revenir sur les motivations des exploitants pour le passage en agriculture biologique, et de faire un bilan après un an d’activité complète en bio sur l’exploitation.
Nous verrons quels ont été leurs questionnements sur l’évolution des ateliers laitiers et porcins de la ferme et les choix finalement mis en œuvre dans la conduite des 2 ateliers (recherche d’autonomie et évolution des assolements, aménagement des bâtiments pour les porcs, conduite alimentaire et sanitaire, fabrication des aliments à la ferme, … ).Nous parlerons également des produits de la ferme, de leurs débouchés, et des projets en cours de réflexion” souligne Anne Crespin (GAB).