Agriculture de précision
Pour limiter les intrants et tracer les interventions
L’agriculture de précision, encore appelée agriculture de l’information, fera sans doute demain partie du quotidien des éleveurs et des céréaliers. Produire plus en consommant moins : c’est le défi qu’elle tente de relever au nom d’une agriculture durable.

Cette agriculture aussi appelée “agriculture de l’information” permet de relever de multiples renseignements que l’agriculteur peut utiliser avec un triple objectif : gains économiques, respect de l’environnement et traçabilité.
Autrefois, les parcelles agricoles étaient petites et cultivées en fonction des caractéristiques et de la richesse des sols. La mécanisation a permis une production plus importante et répond mieux aux besoins alimentaires, mais elle a induit une augmentation de la taille des parcelles. Par voie de conséquence, la variabilité naturelle d’un champ est plus importante. Il s’agit donc de définir des zones ayant un comportement homogène et de les caractériser : profondeur du sol, potentiel de rendement, teneur en éléments minéraux, présence de mauvaises herbes… Ne pas tenir compte
de cette variabilité intra parcellaire revient à adopter une conduite culturale homogène sur l’ensemble d’une parcelle correspondant aux caractéristiques moyennes ou les plus représentatives de la parcelle. Dans ce cas l’agriculteur crée une perte due à la fois à un excès et à un manque.
L’essor d’un certain nombre de technologies (GPS, Pocket PC, ordinateur de bord, Wifi…) amène aussi un certain nombre d’applications possibles dans la recherche de la limitation des intrants et de la traçabilité des interventions. L’agriculture de précision apporte une partie des solutions durables. Mais qu’en est-il ? Que sont tous ces outils d’analyse et d’application qu’elle abrite ?
Les BTS GDEA du CFA du Robillard vous proposent d’en avoir un aperçu à travers huit articles. Ces huit thèmes ont été choisis de façon à couvrir les différents aspects de l’agriculture de précision de la prise d’infor-mation (télédétection, résistivité de sol, capteurs et outils nomades), au traitement de l’informa-tion (SIG) et à son utilisation (Guidage, Bus Can et modulation). Ces différents aspects peuvent être complémentaires mais aussi indépendants, et on peut choisir de travailler avec certaines technologies sans utiliser les autres.